Mais non, l’helvète, le génie Français vient tous les Français, de ceux qui ont des ancêtres gaulois, comme de ceux issus d’Afrique Francophone, à l’instar de Bertin Nahum, d’ascendance Béninoise et né au Sénégal, patron d’une PME Héraultaise à la pointe des technologies médicales, et Malamine Koné, Malien immigré en France et patron-fondateur de la plus grande marque de vêtements de sport Française (Airness, la marque à la panthère noire). Ce sont aussi des gens comme eux qui font avancer la France.
Depuis le Chevalier de St-Georges (le Mozart noir, maître de musique de Marie-Antoinette mais aussi une des plus fines lames de son époque) jusqu’à Aimé Césaire en passant par Alexandre Dumas, on ne peut ignorer la part nègre du génie Français.
Ce que je reproche à l’europe, à l’idée d’unification européenne, c’est aussi de couper la France des pays Francophones d’Afrique, d’où est issue la moitié des écrivains Francophones actuels, c’est à dire de couper le génie Français de sa part Nègre.
Sinon, je savais bien que la Suisse affichait de bonnes performances au plan économique et notamment industriel, merci de ces précisions utiles. On ne peut ignorer l’importance de la Suisse dans le domaine de la chimie et de la pharmacie avec des grosses boîtes comme celle-ci, et le grand génie helvète qui en fut l’employé, génie dont Démosthène a semble-t-il abusé de la plus célèbre invention.
Car Démosthène reste perché dans son merveilleux monde imaginaire d’européiste borné ou les gentils membres de l’union européenne, cette Union des Supplétifs de l’Amérique se mettraient tous d’accord pour réécrire les Traités dans un sens gentil et solidaire.
S’il daignait redescendre un peu, il se rendrait compte à quel point le cauchemar européen est le « bad trip » bien réel de plusieurs centaines de millions de personnes dans 28 pays...
Il verrait les ravages que provoque l’intégration européenne, pourtant ce n’est pas faute de lui avoir expliqué, les enfants souffrants de malnutrition en Grèce et en Espagne, les Espagnols qui émigrent au Maroc ou en Amérique Latine parce que c’est la misère chez eux (merci l’europe).
Eh oui, Démosthène, dans le monde réel il ne peut y avoir de solidarité instituée qu’au niveau national, certainement pas à un niveau supranational. Une tentative d’intégration supranationale amène à la destruction de toute forme de solidarité, car elle neutralise la solidarité au plan national (en retirant aux Nations les moyens de protéger leurs systèmes de solidarité par le contrôle de leur monnaie et de leurs barrières douanières), en étant par nature incapable d’en créer une à l’échelle supranationale.
Parce les habitants d’un pays n’ont aucune envie de financer un autre pays à perte. Comme le dit si bien Olivier Berruyer sur BFM : « un pays qui file 100 milliards à un autre, ça s’est jamais vu. A moins d’une invasion militaire... ». Il parlait là des sommes que l’Allemagne devrait verser à la Grèce pour maintenir la zone euro. Il fut hélas souhaité que l’Allemagne et la Grèce partagent la même monnaie, seulement les Allemands n’ont aucune envie de financer les frais occasionnés par le décalage de compétitivité sur l’économie grecque.
Et c’est logique, Démosthène. Il est de même d’une grande naïveté de s’offusquer du fait que la Suisse ne soit pas solidaire avec ses voisins. Ca ne l’empêche pas de proposer au vote de ses citoyens une idée novatrice, solidaire et généreuse : le revenu minimum garanti.
Les Suisses seront peut-être solidaires entre eux, mais pas avec les autres pays, et c’est logique. C’est d’ailleurs valable pour tous les pays, c’est ce qui fait que l’union européenne est un échec.
L’établissement d’une solidarité instituée implique l’existence d’une communauté envers laquelle existe un sentiment d’appartenance fort, une communauté qui s’est dotée de règles, écrites ou coutumières, acceptées par tous, un contrat social.
La Nation est la communauté la plus large pouvant remplir ce rôle. Au dessus, il y a la communauté humaine dans son ensemble. L’europe ne peut en aucun cas être cette communauté solidaire : les différences et incompatibilités entre les pays membres de l’ue font que le contrat social faisant office de dénominateur commun entre ces pays se limite à « Marche ou crève ».
La Suisse a su retenir les bonnes leçons du 20ème siècle en évitant de se mêler des affaires de ses voisins, car c’est en général comme ça que les conflits éclatent : quand on veut se mêler des affaires des autres, et l’union européenne a le sérieux inconvénient de pousser ses pays membres à le faire entre eux.
Pourtant, je ne pense pas que la Suisse soit isolée, et on a vu qu’elle est loin d’être à la ramasse économiquement. Sa compétitivité oblige même la Banque Centrale à intervenir à coups de planche à billets pour éviter que le CHF s’envole
Ce fameux jour que tu rêves, Démosthène, ou tous les pays européens se mettront tous d’accord pour être solidaires entre eux et isoler les « méchants » Suisses n’arrivera jamais. Il est grand temps de redescendre, Démosthène. Redescendre vers la réalité, dans laquelle les nuisances de l’union européenne se voient chaque jour un peu plus, dans laquelle le seul moyen viable d’instituer une solidarité efficace est de rendre à l’État-Nation ses prérogatives économiques et monétaires.
Et ne flippe pas, la sortie de l’euro ne sera pas une catastrophe, au contraire : Sapir t’explique pourquoi dans la vidéo que je t’ai déjà invité plusieurs fois à regarder.
Donc, non, l’essence ne va pas augmenter inconsidérément (7% pour 25% de dévaluation), la dette ne posera pas de problème car elle est à 85% sous contrat Français, et on a plein de choses à exporter qu’on pourra exporter encore plus facilement avec une monnaie adaptée à nos besoins.
5% de croissance, 2 millions de chômeurs en moins, et plus aucun déficit. Que demander de plus ?
Rappelles toi 2005, quand les oui-ouistes nous disaient qu’il n’y avait pas de plan B, car il avait fallu trouver un compromis à 25 pays, et que donc ce serait ça ou rien. La suite a montré que c’était la seule vérité au milieu du tissu de mensonges sorti de la bouche de ces gens-là. C’est pourquoi ta renégociation des traités dans un sens solidaire n’arrivera jamais. C’est donc indispensable : il faut quitter au plus vite l’union européenne et sa monnaie ainsi que l’otan, pour éviter de se faire embarquer dans les guerres d’agression du bloc occidental.
D’ailleurs, comme moyens de régler le problème de la dette, on peut aussi, comme l’auteur de l’article le fait parfois sur d’autres sujets, s’inspirer de l’histoire. Voir comment Philippe le Bel et Colbert ont réglé les problèmes de surendettement de l’état à leurs époques : le 1er en brûlant les banquiers et en bannissant les créanciers, le second en embastillant ces derniers et en saisissant tous leurs biens.
17/09 00:13 - kimbabig
Et revoici Topaze le gros naze ! Le mec qui joue les gauchistes mais ne veut surtout pas (...)
16/09 23:55 - kimbabig
Et Topaze le naze qui revient faire l’étalage de sa bêtise... S’il a pas encore (...)
16/09 23:48 - kimbabig
Vous pinaillez encore, le Suisse... C’est justement l’union monétaire qui a coulé (...)
16/09 13:31 - marco1960
@Smilodon ’’Dans l’esprit « PS » un pauvre ne survit que grâce aux « aides (...)
16/09 10:24 - marco1960
@ SCHWEIZER, Vous savez quand Démosthène intervient (et c’est tjrs pour contredire), je (...)
15/09 23:58 - kimbabig
Voyons l’helvète, vous pinaillez un peu... Lisez l’article sur Bertin Nahum et (...)
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