La partie d’échecs ressemble à une
partie où tout le truc menace de leur filer entre les doigts.
Je parle de l’effondrement
financier, dans l’analogie.
Si la partie est foutue au plan
matériel ( 1 ou 2 pions de moins par ex ), le joueur essaiera d’aiguiser le jeu
par une fuite en avant, quitte à refiler encore un pion, il essaiera de
transporter la partie dans une région ou le critère efficient ne sera plus
l’équilibre matériel ( même nombre de pièces ) mais un critère
supérieur :la sécurité du roi ! Dans cet univers obscur et de terreur
ainsi créé, des erreurs pourront être provoquées, permettant de reprendre la
main. Ce n’est pas gratuit, et peut être faudra-t-il investir encore du
matériel, mais peu importe, le but est de créer un tel bordel qu’on va compenser
tout ça d’un coup, opportunément, certes en privilégiant le résultat à
l’esthétisme, la justice, le beau le vrai…
Il y a 100 ans, la puissance de
l’empire était menacée, face à ces nations européennes qui coopéraient si bien
entre elles, que leur bonne santé aurait fini par être gênante pour la
prédominance de l’empire.
Heureusement, celui-ci a réussi à
jeter toutes ces nations les unes contre les autres et le tour fut joué.
L’empire perdura ( avant de se masquer après 1945 mais ça c’est autre chose !)
Dans notre partie d’échecs,
l’oligarchie a besoin de garder la main ( que la prédation continue ) ou de
« faire quelque chose », passer dans un autre critère d’évaluation,
masquer le financier riba qui prend l’eau par du sérieux, besoin d’une p’tite guerre
quoi, comme en 14 ! Sarajevo ou Damas, des obus ou des missiles …
L’oligarchie tient son pouvoir du
système financier monétariste que, soit dit en passant nous nous refusons de
castrer en ne voulant décidément pas réaliser la libération qu’offrirait un
Glass Steagall, cette séparation bancaire, impliquant donc une mise ne faillite
des entités nuisibles à une société saine, une mise ne faillite de ces briques
à pyramide de Ponzi.
On a vu la détermination de l’empire d’exterminer la Syrie. Ils n’y sont
pas parvenu, pas encore je le crains, car Obama est fou, mais pas complètement, mais pas au point de
risquer une destitution. Quant à ses intentions, enfin je veux dire à celles de
ses patrons, là, j’ai de gros doutes … Qu’en pense Chomsky, il dit quoi
déjà ? Chomsky, celui qui ne dit pas grand chose sur le 9/11, ( 9/11, à propos,
obéissant à la même analogie échiquéenne, exprimant ce besoin de passer à une
autre vitesse ), Chomsky pense peut être qu’Obama n’a pas de patron ?