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Commentaire de eau-du-robinet

sur La sortie du nucléaire fragilise les ménages les plus défavorisés


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eau-du-robinet eau-du-robinet 20 septembre 2013 22:24

Bonjour Onecinikiou,

Vous voulez des sources ?

O.K. c’est partie smiley

Oui je sais lire mais je sais aussi m’informer ... Vous devez savoir que les chiffres variant selon des sources.

En ce qui concerne la cours du compte vous nous avez pars tout rencontre ! (voire la partie en gras avec l’étoile *)

Nucléaire : des investissements futurs incertains

Les dépenses à réaliser dans le futur sont estimées à 79,4 milliards d’euros, incluant le coût total du démantèlement des centrales (18,4 milliards) et celui du traitement des déchets à long terme (28,4 milliards).

Cependant, la Cour des comptes précise que ces estimations sont incertaines pour plusieurs raisons :

la commission souligne un manque d’étude approfondie par des experts concernant les méthodes utilisées pour le démantèlement des centrales ;
le projet de traitements des déchets à vie longue n’est pas clairement défini, il est donc difficile d’en prédire la dépense.

Par conséquent, la Cour ajoute que « des risques d’augmentation de ces charges futures sont probables  ».

source

Corinne Lepage, affirmait récemment sur son blog que le coût véritable du démantèlement des 58 réacteurs nucléaires Français, serait compris entre 100 et 200 Mds d’euros, alors que l’addition des provisions faites par AREVA et EDF s’élève à un montant proche de 18 Mds €. L’écart est d’une telle ampleur que l’on s’interroge sur la réalité de cette opération.
source

La Grande Bretagne envisage, elle, un coût de l’ordre de
100 milliards d’euros pour l’ensemble du démantèlement de ses centrales, soit 2,9 milliard d’euros par centrale.
source

Le cas du Royaume-Uni est surprenant. En effet, pour seulement 35 réacteurs nucléaires et une puissance installée de 9 000 MW, les coûts totaux du démantèlement sont estimés à 103 milliards d’euros, soit un coût moyen de 2,9 milliards d’euros par réacteur.
source

Transposé à la France on est plus près de l’estimation de Corine Lepage !

Retour en France sur un cas très concret.

Le site de Brennilis doit servir de test, mais n’est qu’une centrale de première génération (seul exemple en France de la filière à eau lourde) ; de 70 MW, alors que les prochains démantèlements concerneront des réacteurs de 900 MW et plus. Hormis les centrales, divers réacteurs expérimentaux et sites industriels nucléaires civils ou militaires seront aussi à démanteler. Le premier de grande taille à être démantelé en France est l’Usine d’extraction du plutonium de Marcoule (UP1), pour un coût estimé de 5,6 milliards d’euros (plus que 10 fois supérieur à celui de Brennilis).

Ce chiffre 5,6 milliards d’euros donne le vertige !!!

Diverses ONG rassemblée au sein du réseau Sortir du nucléaire reprochent à EDF d’avoir sous-estimé les coûts de démantèlement qui se compteraient en centaines de milliards d’Euros et non en dizaines de milliards comme l’a annoncé EDF ; La Grande-Bretagne prévoit 103 milliards d’Euros pour le démantèlement de son parc, qui est bien moins important que celui de la France.
source

« EDF est en train de corriger son dossier et déposera une proposition alternative », a déclaré Simon Huffeteau, chef de la division de l’ASN à Caen, qui ajoute : « Il faut qu’EDF précise bien le devenir de ces déchets », en proposant par exemple un entreposage provisoire ou en révisant le planning du démantèlement. M. Huffeteau n’a pas voulu évaluer la durée que pourrait prendre un démantèlement total de l’ancienne centrale, estimant qu’il appartient à EDF de se prononcer.
source

En effet, en 2005, 20 ans après la décision de mise à l’arrêt de Brennilis, nous en étions seulement à la fin de la phase 2 du démantèlement. Restait encore les travaux de la phase 3 qui se situent dans l’enceinte du réacteur et cette dernière étape génère de nouveaux types de déchets radioactifs, alors faiblement ou moyennement actifs mais à très grande durée de vie. Je vous ferai grâce de tous les rebondissements administratifs qui sont passés depuis, mais nous venons d’apprendre que le permis de construire du centre de déchets radioactifs de Bugey dans l’Ain qui devait accueillir les déchets de la troisième phase venait d’être annulé par la justice, entrainant, de fait, le report du démantèlement total de Brennilis. Il reste donc à ce jour 67000 tonnes de déchets dont nous ne savons que faire, dont 10% sont radioactifs.

Au vu des difficultés que nous rencontrons à démanteler une si petite centrale, associées aux coûts engendrés par de telles opérations, quelles seront celles auxquelles nous serons confrontés dans l’avenir, du fait de l’importance de notre parc nucléaire et avec des centrales de taille plus importante encore, même si je suis ravi de constater que le problème est aujourd’hui pris très au sérieux et je tenais à saluer la qualité de votre rapport. 
source

Des associations réclament la suspension du démantèlement de la centrale de Brennilis
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Si 9 réacteurs nucléaires sont en cours de démantèlement en France, nos 58 réacteurs actuellement en fonctionnement seront concernés d’ici 2060. En évaluer le coût est donc essentiel. Mais, comme le confirme le dernier rapport de la Cour des comptes sur le sujet (janvier 2012), de nombreuses incertitudes perdurent sur le prix à payer pour l’ensemble des opérations de démantèlement. Les estimations pour les 58 réacteurs nucléaires actifs en France publiées jusqu’aujourd’hui comportent ainsi des différentiels astronomiques : de 20 milliards d’euros selon la Cour des comptes à 750 milliards d’euros selon la commission Energies 2050 !
source

Puis il faut pas seulement demonter les centrales nucléaires mais aussi les centres de traitements !

Démantèlement du site de La Hague : 4 milliards ?

Le groupe Areva évalue le coût du démantèlement de son ancienne usine de retraitement de déchets nucléaires de Beaumont-Hague à 4 milliards d’euros sur 25 ans, a indiqué le 28 janvier, Jean-Jacques Dreher, le directeur du site où deux usines ont pris le relais de l’ancienne.
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