A ce propos, qui a dit :
« L’apport du marxisme, le développement du syndicalisme, la montée des thèmes utopiques et libertaires, les aspirations des chrétiens à la justice et à la solidarité, le rejet du racisme et de l’antisémitisme par les forces progressistes lors de l’affaire Dreyfus, l’attachement à la paix et à l’internationalisme incarné par Jaurès, tout cela marqua profondément notre classe ouvrière et accentua encore son originalité.
Malheureusement, le Parti socialiste ne lui permit pas de jouer le rôle politique qui doit être le sien. Alors que la combativité du monde du travail grandissait, la vie du parti se réduisait à l’activité parlementaire.
LorsqueJaurès, qui menait campagne contre la guerre, fut assassiné en 1914, la voie devint libre pour la capitulation devant la bourgeoisie. Ce fut la politique d’ « Union sacrée » qui fit du Parti socialiste un des responsables du bain de sang de la Première Guerre mondiale. »
Donc le PS a toujours trahi, c’est ce que les ouvriers ont compris. Seuls n’ont pas compris les composantes les moins bien formées politiquement de l’électorat populaire : immigrés, jeunes, femmes elles restent « conservatrices » sauf que la nouvelle religion c’est les droits de l’homme et les nouveaux prêtres les « intellectuels » et journalistes dont je n’ai pas besoin de citer le nom). Ont très bien compris en revanche les « inclus » qui constituent la clientèle du PS (au fait, quel culot de dire que le PS est le parti des outsiders ! Et quel culot éhonté de dire que les ouvriers sont des « insiders » ! )