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Commentaire de Christian Labrune

sur La mort du socialisme


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Christian Labrune Christian Labrune 21 septembre 2013 16:09

à l’auteur,
Le parti socialiste se réclamait encore, aux dernières élections, d’un homme qui, dans sa jeunesse, manifestait derrière des banderoles (la photo, peu reproduite, est cependant très connue) qui exigeaient qu’on ostracisât les « métèques ». Il fut par la suite décoré de la francisque - pour faits de résistance, probablement !
Ministre de la justice sous Guy Mollet, à l’époque des « événements » d’Algérie, il fut favorable non pas à ce qu’on fusillât, mais à ce qu’on décapitât plusieurs dizaines de jeunes militants algériens assimilés par conséquent à des criminels de droit commun.
Il réussit à faire main basse, à Epinay, sur le Parti socialiste, et grâce à l’aide des journaux que contrôlait plus ou moins directement son copain Bousquet, ancien chef de la police de Vichy, à se faire élire président de la république.
C’est grâce à l’acharnement forcené des socialistes dès le milieu des années 80 que le système d’instruction publique républicain a commencé à subir une démolition en règle dont nous voyons aujourd’hui les conséquences désastreuses.
La seule réussite absolument incontestable de Mitterrand et de ses sbires, tout de suite après le tournant libéral de 83, ce fut la promotion de Le Pen et de son Front national, pour emmerder les conservateurs héritiers du gaullisme. Depuis, le FN et le PS sont en parfaite symbiose et nous conduisent doucement vers d’autres catastrophes aisément prévisibles.

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