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Commentaire de Mmarvinbear

sur Telle est ma sousFrance


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Mmarvinbear Mmarvinbear 27 septembre 2013 01:00

Ma foi, je crois que le Jean est fabriqué avec une toile issu d’un mélange de coton et de lin et donc, à ma connaissance ni plus ni moins résistante que le coton et, mais je n’en jurerai pas, il me semble que le velours est plus résistant que la toile utilisée pour la fabrication du Jean. 


La fibre ne fait pas tout. Il y a aussi le tissage, la coupe et les renforts, ces fameux petits rivets cuivrés qui ont fait toute la différence en empêchant l’arrachage des poches.


Pour ce qui concerne la BD, je vous accorde que l’école franco-belge, avec Spirou, et belge, avec Hergé et son héros Tintin que l’on trouvait dans tous les établissement catholiques (et pour cause !) se sont fait connaître en premier mais n’ont jamais eu l’audience populaire des Comics US.

Ah non, c’est totalement faux. L’école belge a au contraire été dominante durant les premières années de l’après-guerre, aidée en cela par cette putasserie de commission de « protection de la jeunesse », en réalité une officine concédée aux communistes afin de limiter au maximum l’entrée de la BD étrangère en France et préserver leurs parts de marché avec « Vaillant » puis « Pif gadget ». Imaginez-vous que des oeuvres comme « Tarzan » étaient interdites de publication !


 Et le journal de Mickey, avec le succès qu’on lui connaît, était déjà distribué en France dans les années 50.

Le premier numéro datait de 1934. En revanche, il était le seul à diffuser de la bd américaine, tous les autres journaux diffusant des bd franco-belges.


Ma foi, Mmarvinbear je regrette votre mauvaise expérience en matière de sandwichs. Mais êtes-vous bien certain d’en avoir mangé d’autres que ceux proposés, hors de prix, par la SNCF ?


Je m’en rappelle assez bien, oui...


Un seul coupable et tous condamnables ! Ne trouvez-vous pas votre jugement un peu expéditif  ?

Pas vraiment, dans la mesure ou il illustre la course au lucre, le recours aux produits de qualité de plus en plus médiocres revendus de plus en plus chers à ce que les restaurateurs ont longtemps considéré comme étant une clientèle captive.

La multiplication des fast-food, mais aussi la mise en ventre en supermarché de repas tout prêts à emporter ont fait la différence. Pourquoi payer 15 euros une andouillette-frites surgelée achetée 3,5 euros chez Métro quand on peut se prendre une salade de riz, un poulet-crudités et une part de flan pour deux fois moins cher ?


Concernant votre explication d’une culture américaine facilement ingurgitée parce qu’issue de la culture britannique,j’aimerais que vous m’expliquiez pour quelle raison nous n’absorbons pas aussi goulument la culture australienne ?

Question de proximité déjà. En plus, qu’entendez-vous par australienne ? La culture issue de l’empire britannique ? On la possède déjà. 

L’aborigène ? On a déjà pris les boomerangs mais on doit aussi se taper ces putains de doojeridoo dans les parcs ! Et puis la cuisine abo, faut trouver les ingrédients aussi. C’est à peine si on trouve du kangourou. Alors le koala braisé à la sauce aux eucalyptus...


Or, au cours des discussions, il est loisible de se rendre compte que les contraintes leurs semblent bien plus nombreuses que les avantages.

Personne ne nie le fait que les contraintes existent. En revanche, personne ou presque ne soutien les mouvement ouvertement isolationnistes. Seul le FN en fait un fond de commerce mais ses propres électeurs ne jugent pas ce programme crédible.


La mondialisation est une force puissante qui s’est enclenchée le jour ou deux populations qui se sont trouvées séparées par la géographie ont été réunies par l’ Histoire. Depuis, le mouvement a toujours poussé les peuples et les économies à se mêler de plus en plus, pour le meilleur et le pire.

On pourra déplorer la mise en avant du libéralisme outrancier comme modèle économique dominant actuel, mais la contrepartie aura été une telle imbrication des sociétés européennes qu’elles en rendent la guerre impossible et intenable au niveau des Nations, en sachant que le continent a été ravagé par les guerres depuis l’ Antiquité pratiquement sans discontinuer !


La mondialisation est aussi accusée de « tuer » des cultures. C’est vrai et faux. En fait, nous sommes à l’image de la Nature. Quand deux espèces entrent en conflit sur un même territoire, la plus puissante et la mieux adaptée survit et élimine l’autre. 

En ce qui concerne les cultures humaines, la situation est plus nuancée : on accuse l’ Anglais de supplanter le Français.


Mais plus du tiers du vocabulaire anglais est d’origine française ! 

Et comment en vouloir à l’ Anglais quand on sait que le Français est aussi une langue construite sur les emprunts massifs des langues voisines ?

Après tout, notre langue est latine, notre alphabet phénicien et nos chiffres indo-arabes !


La mondialisation est une chance dans le sens ou elle nous force à bouger, à évoluer. Rien n’est pire pour une langue ou une société que d’être immobile. 

Une langue, c’est comme un vélo : quand elle ne bouge pas, elle tombe !


Enfin, si vous croyez vraiment ce que vous écrivez s’agissant des racines régionales, je vous déconseille de vous égarer dans certains restaurants corses, bretons ou basques. Et j’en parle d’expérience pour ce qui est de restaurants corses et bretons. 


J’ai bien aimé une fois un reportage sur une société qui vendait une bière provençale. Avec du thym, un peu de lavande comme parfum, une bière marseillaise.

Brassée et embouteillée en République Tchèque.

Faut toujours faire gaffe aux étiquettes.


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