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Commentaire de Emmanuel Aguéra

sur Une lueur d'espoir dans les ténèbres


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Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 27 septembre 2013 12:23

Article intéressant, et belle fin en plus :

« tant qu’il y a de la vie, il y a des raisons d’espérer…. »

... Eh oui... espérer , aspere... Y’a que les morts qui n’attendent plus rien. Et ce n’est même pas une prérogative de la seule humanité.

Comme l’écrivait tout récemment Dugué, (« La mortalité du cancer est de 100 % mais celles des gens sans cancer est aussi de 100 % »... j’ai plussé cette pièce d’anthologie), rien du simple fait d’être né, donc, on peut s’attendre à mourir.

Donc ne reste plus à savoir si la mort est désespérante.
Au moins du point de vue des vivants.

Car en effet, il pourrait sembler que « tout » est de la faute à la mauvaise vie ou à la mauvaise pensée, bref à notre mauvaise facture et rien ne l’est du désespoir fabriqués par la disparition des idéaux, depuis longtemps incohérents avec les « systèmes » en place.
On est pas loin d’Huxley et force est de constater que nos mécanismes sociétaux n’ont plus rien à foutre de sociologie, sauf éventuellement question manips de masses. Et donc encore moins de philosophie.

En fait, nous assistons à une fuite du politique dont il ne faut pas dissocier le philosophique. Alors, espoir parce que je vis ? Espoir parce que je pense ? Parce que je pense et je lutte. Je vis donc je pense, donc je lutte ; au moins jusque ne soit universellement dogmatisée une « morale universelle », idéal d’un tout autre niveau, déjà visité dans l’histoire et par ailleurs généreusement étalé sur ce site, mais il faut de tout pour faire un monde, n’est-ce pas ?

Je viens de me relire : je n’y comprends rien. Bonne chance quand-même et a+

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