Vous éprouvez de plus en plus de difficultés à trouver le bon pied pour danser, même si cela ne date pas d’hier. Votre problème, c’est que vous ne vous situez plus que par rapport à l’Islam, face à l’Islam, et j’ai bien l’impression que c’est le piège qui vous a été tendu. Vous avez littéralement « mangé » vos racines chrétiennes, vous les avez cuisiné à toutes les sauces, pour le plus grand plaisir de vos élites. Et maintenant qu’il n’en reste plus rien, vous éprouvez le « besoin » de renouer avec ... pourquoi ? Parce qu’encore une fois, l’Islam se présente, vous fait fantasmer et provoque chez les laïcards une peur irraisonnée, mais bien travaillée par vos médias. Vous êtes vidés de votre essence culturelle et profonde, remplacée par l’idéologie maçonnique, vous le savez, et vos parents et grand-parents y ont participé, malgré eux. Mais vous, vous continuez à regarder d’un oeil mauvais le catholicisme, tout en vous servant de ces références pour vous constituer une paroisse derrière laquelle se défendre contre cette menace fantasmée qu’est pour vous l’Islam, en France et dans le monde. Vous n’êtes pas capables de voir que ces musulmans, comme vous-mêmes, cherchent dans leurs référents culturels immédiats, historiques et familiaux (transmission directe pour les uns, apprentissage accélérée et très partielle pour les autres -évidemment, on ne s’invente pas une culture « chrétienne » en tant qu’athée ou agnostique, on se bricole une identité relativement crédible que l’on brandit à l’occasion, lorsqu’il est nécessaire de se retrancher-). Vos musulmans sont dans la même posture, ils savent instinctivement que quelque chose se joue contre eux, ils comprennent de manière très imparfaite tout le mal que leur veut les élites, et jouent aussi un rôle malgré eux. Ce retour vers le « refuge » qui nous est proche, la religion pour les uns, l’idéologie pour les autres, est une réaction humaine. Autant pour la religion que pour l’idéologie, ces constructions peuvent se montrer caricaturales.
Maintenant pour le sujet qui nous intéresse, c’est évidemment une stupidité sans nom, un jet de matières inflammables dans un feu qui ne demande qu’à être nourri. Cette dame sait très bien ce qu’elle dit et fait.