Pourquoi discuter d’un sujet qui relève d’un Etat indépendant et souverain, qui se soucierait de l’intérêt général, alors que nous ne sommes plus qu’une colonie d’ Empire ?
Viviane Reding, Commissaire européenne est venue expliquer aux députés français, ce qu’ils n’ont toujours pas compris :« Il n’y a plus de politiques intérieures nationales. »
Mais ils ne sont pas les seuls a ne pas avoir compris.
Tous les Partis européistes font semblant de croire , et essayent de faire croire, que nous vivons dans un pays dont le gouvernement peut prendre des décisions dans le sens de l’intérêt général...
Les Traités européens ont transférés à Bruxelles les 3/4 des compétences et des lois.
Reste au gouvernement à gérer les directives européennes, pour la plus grande satisfaction de la finance et des multinationales.
Voici la liste des compétences qui ne relèvent plus des Etats, mais de la Commission européenne :
Les douanes et les politiques commerciales - Les protections douanières contre les importations - les politiques agricoles - Les règles de la concurrence dans les marchés intérieurs de l’ UE- La privatisation des services publics - la politique monétaire - les taux d’intérêts d’emprunts - les règles budgétaires, le taux de croissance - les ressources de la mer, la pêche, les ports - Les choix stratégiques - le social - les retraites - le financement des syndicats - la protection du consommateur - l’énergie - les privatisations - les libertés publiques - la justice - la sécurité avec le Parquet européen - les politiques d’immigration, les vaccinations, les précaires, les fusions acquisitions, les fonds structurels etc etc.
Et l’article 123 qui oblige les Etats à emprunter aux banques privées.
Restent aux Etats deux domaines qui peuvent rapporter de l’argent : le sport et le tourisme.
Un domaine, l’industrie, plombé par l’article 63 qui interdit tout contrôle des capitaux, ce qui permet les délocalisations, et l’achat d’entreprises françaises par des fonds de pension.
Montebourg peut faire tous les moulinets qu’il veut, avant Maastricht, Mittal n’aurait pas pu acheter Arcelor.
Et les services publics, ou ce qu’il en reste, la santé, l’éducation et la formation professionnelle,
plombés par les politiques d’austérité qui donnent priorité au remboursement de la dette.
Chaque jour, la France doit trouver 90 000 euros, rien que pour rembourser les intérêts de la dette.
On peut donc faire les programmes les plus mirifiques, dans le cadre des Traités, ce sont des voeux pieux.
Vidéo de François Asselineau : « Qui dirige la France et l’ Europe ? » sur le site de l’ UPR