Merci, Olivier, de nous tenir au courant.
Mais dites, n’auriez-vous pas un quelconque intérêt dans une boite fabriquant les compteurs Geiger ? Parce qu’au fur et au mesure de vos articles, qu’il m’arrive souvent de lire, je sens une détermination grandissante de m’en acheter un. J’aime beaucoup manger du poisson et des fruits de mer, mais il est apparemment préférable de les cuisiner désormais dans une combinaison plombée. Et le compteur Geiger va devenir un ustensile indispensable des fins gourmets, au même titre qu’une louche ou une passoire.
Une explosion libérant des neutrons tuant toute vie dans un rayon de 100km, quelle sympathique perspective pour tous ceux qui ont des appétits territoriaux sur l’archipel.
Et soyons, bien-sûr, très très prudents pour développer des nanotechnologies. Appliquons le principe de précaution encore pendant quelques siècles, le temps de choisir le tranquillement le mode d’extinction de l’espèce. Irradié ou cuit sous l’effet de serre, le choix est carrément cornélien et demande une longue réflexion. Parce que de s’y mettre sérieusement risquerait d’apporter les solutions, que feront alors les pauvres financiers privés de leur rente pétrolière et nucléaire ? Les écolos intégristes, adversaires acharnés de Minatec, ne bosseraient-ils pas en douce pour eux ? Ou alors pour les asiatiques, qui nous ont déjà largement dépassés dans ce domaine ?