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Commentaire de bakerstreet

sur J'emmerde le fait divers


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bakerstreet bakerstreet 1er octobre 2013 18:44

Votre sainte colère est salvatrice, néamnoins

Je pense que, autant pour les romanciers, il n’existe pas vraiment de mauvais sujets, juste de mauvais stylistes
Pour le fait divers, il n’existe que de mauvaises façons de les traiter. 

Un fait divers a un intéret : C’est de la chair, de la vie, un petit bout de l’humanité greffé sur l’air du temps. 
Celui qui peut s’en servir peut le commenter à la façon d’un spectacle, voir d’un billet d’humour, ou alors en poussant un cri de colère, changer le regard d’une société. 
Le fait divers étant révélateur de quelque chose en essence, et dont l’illustration et le saisissement peut alors faire sens et catharsis. 

Tenez : 
-« On a trouvé le corps d’une femme au petit matin, sans vie, dans la rue. Alcool, maladie, hypothermie. on s’interroge ! »

Autre traitement.
« Drame de l’inconscience, une femme a été trouvé morte dans la rue. Que faisait-elle dehors par une nuit pareil, alors qu’il gelait à pierre fendre ? 

Ou encore :
 »Mes amis, au secours...Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à trois heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant hier, on l’avait expulsé.."

La dernière déclaration, c’est celle de l’abbé Pierre, en janvier 1954.
Les fait divers se passent parfois vraiment en hiver. 
C’est ce que certains oublient !




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