Tout cela pour dire qu’en dehors de l’affaire plantu, il y a toujours deux façons de réagir, pour un journaliste, qu’il écrivit ou qu’il dessinasse.
Je ne fais pas la différence, tous deux travaillant sur l’opinion.
Et d’ailleurs comme ils le disent eux même, un dessin vaut mieux qu’un grand discours.
Pour le coup, le coup de marteau que Plantu nous assome sur la tête n’est pas neutre.
Les personnages représentatifs du dessin montrent bien une dynamique à l’oeuvre, une parallèle d’intolérance face à une liberté demandée.
La mise sur le même plan de l’accés à l’école, et au supermarché est riche d’enseignement, en termes de manipulation.
Nous savons tous que l’accés à l’école est une chance, et que tout empechement religieux sur ce sujet épidermique, surtout en france, s’identifie à une regréssion...Qui fait écho à la situation voisine, où un braillard syndicaliste empêche sa fille, sa femme ? D’aller au supermarché.....
Le message est évident : La liberté qui nous pousse vers les magasins de bricolage le dimanche, est du même ressort essentiel, sacré, que celle qui nous sert à nous instruire.
Elle rejoint complètement l’opinion dominante.
Se fait courroie supplémentaire dans la chaine de transmittion du patronat, qui fait de vous un has been si vous osez vous opposez à ce qui est en lieu de ne plus devenir la corvée imposée pour quelques uns ( santé, transmport, flics, pompiers) mais un droit pour tous !
Un vrai tour de passe passe, cette manipulation sémantique !
Vous aviez un crapaud dans une main !
On vous dit que c’est maintenant une colombe !
Et en ce sens, on assiste bien à une tentative scélérate de reprendre non seulement un acquis millénaire, celui de chomer le dimanche, d’être avec les siens...Le coup est symptomatique de la volonté au travail : Tirer sur le fil du tricote, pour défaire tout le pull, jusqu’à ce que l’on se retrouve à poils.
Plantu donne donc un bon petit coup de main à la pensée dominante, celle des patrons, qui lui fournissent surement armes et crayons.
Je parlais de Pierre Dac pour bien montrer que les humoristes de tout temps, ont eu tout de même à choisir leur temps, que le coup des troisièmes et quatrième degrés, c’est assez trouble et répugnant comme lacheté, pour ne pas avoir à assumer ce que l’on fait.
Pierre dac n’avait pas besoin de faire dans le troisième degré.
Les gens qui’il avait en face de lui faisaient dans le premier.
Du reste ça n’a pas beaucoup changé ;.
Nous v’la même rendu au quatrième sous-sol !