« Vous faites systématiquement l’impasse sur les responsabilités de l’ UE et de la Troïka. »
Mais non on ne fait pas l’impasse. Il faut mieux vous renseigner... Notre position est claire et expliquée ici :
http://npa2009.org/node/38511 « Rompre avec l’austérité et l’Union européenne »
Et ici : http://npa2009.org/node/38404  ; Extrait :
"De façon générale, un gouvernement au service des travailleurs
devrait engager des actions unilatérales de réorientation de l’économie
et de la société et d’amélioration immédiate des conditions de vie des
couches populaires dont il proposerait l’extension à l’ensemble de l’Europe. Ce serait, comme disent les juristes une rupture de facto
(de fait) avec l’Union européenne qui n’empêcherait pas de négocier[6]
pour faire pression sur les autres Etats-membres (en comptant, bien
sûr, surtout sur les mobilisations dans ces pays).
En fonction des évènements, dans le ou les pays engagés dans un
processus de transition vers un autre modèle de société, se poserait
la question de mesures de défense des nouvelles conquêtes pour éviter un
scénario du type 1981-82 (mesures sociales en France et effondrement du
commerce extérieur). Il faudrait en venir aussi à une rupture ouverte (de jure- de droit-) avec les traités européens, avec l’Union européenne et donc avec l’euro.
Enfin, un tel processus ne se ferait pas sans affrontements majeurs
où ce sont les rapports de force qui seraient décisifs. A chaque étape,
un gouvernement des travailleurs devrait se préparer au coup suivant.
Accessoirement, cela rend illusoire le scénario d’une relève en douceur
de la monnaie unique par un édifice « monnaie commune + devises
nationales », telle qu’elle est avancée par Lordon dans son article du «
Monde diplomatique ».