Voilà quelques extraits choisis pour comprendre que Karl Marx n’était pas un esprit carthésien et si empreint de RAISON que cela :
Dans sa prime jeunesse, Karl Marx était chrétien. La première de ses
oeuvres écrites - du moins de celles qui nous sont parvenues -
s’intitule Union du fidèle au Christ. On y trouve ce beau mot : " Par
l’amour dont nous aimons le Christ, nous orientons en même temps nos
cœurs vers nos frères qui nous sont intimement liés et pour lesquels Il
s’est donné Lui-même en sacrifice " (Marx and Engels, collected works,
Vol. 1, International Publishers, N. Y. 1974).
Marx connaissait donc un moyen pour les hommes de devenir frères entre eux : c’est le christianisme.
Il poursuit : " L’union au Christ est capable de procurer l’exaltation
intérieure, le réconfort dans la douleur, une confiance paisible et un
cœur susceptible d’aimer humainement tout ce qui est noble et grand, non
par désir d’ambition ou de gloire, mais à cause du Christ. "
A l’âge où tout jeune homme normal nourrit le beau rêve de faire du bien
à son prochain et de se préparer à sa carrière, pour quelle raison
écrit-il les vers suivants dans son poème « Invocation d’un désespéré » :
« Ainsi un dieu m’a arraché » mon tout "
Dans les malédictions et dans les coups du sort.
Tous ses mondes se sont évanouis
Sans espoir de retour,
Et il ne me reste plus désormais que la vengeance. "
" Je veux me bâtir un trône dans les hauteurs,
Son sommet sera glacial et gigantesque,
Il aura pour rempart la terreur de la superstition,
Pour maréchal, la plus sombre douleur. "
" Quiconque porte vers ce trône un regard sain,
Le détournera, pâle et muet comme la mort,
Tombé entre les griffes d’une mortalité aveugle et frissonnante.
Puisse son bonheur creuser sa tombe ! "
(Karl Marx, Morceaux choisis, Vol. I - New York, International Publishers, 1974)
Voilà pourquoi faire confiance aux hommes est une terrible erreur.....Un aveugle guidant d’autres aveugles, tous tombent dans un trou...