@popov
Les traductions que je sors sont des traductions de mots et sens qui existent dans les débats entre « coranistes extrémistes ». J’y mets mon grain de sel, surtout en choisissant qu’elle est la « bonne » interprétation.
Je suis bilingue français et arabe. J’estime humblement avoir un petit devoir d’information concernant les « débats 100% centrés sur le coran » vis à vis des francophones et surtout envers ceux qui sont musulmans. Je ne te cacherais pas qu’un « coraniste extrémiste » qui s’affiche en tant que tel dans la vie réelle se ferait assassiner rapidement par les islamistes. Les « seuls coranistes » qui arrivent à parler en public ne remettent même pas en cause aucun des 5 piliers de l’islam.Ils sont ’« extrêmement modérés ».
Internet a fait beaucoup pour nous. De tout temps, beaucoup de musulmans ont rejeté les hadiths mais c’est Internet qui a libéré les débats entre les musulmans qui rejettent la « science officielle des cheikhs ». Jamais, depuis des siècles, l’hérésie vis à vis de la « science officielle » n’a été aussi forte que celle atteinte par les coranistes au cours de ces 20 années de Web.
Concernant la traduction en français, c’est un grand projet. Sur free-minds.org, il y en a une en anglais. Je n’ai pas connaissance d’une bonne traduction en français et on y viendra tout ou tard. Mais, pour l’instant, l’objectif coraniste, s’il y en a un, est de mieux comprendre le coran et de tenter déjà de convertir les musulmans à l’islam en les « sortant » de l’omerta cléricale et en bousculant certaines idées reçues. On a déjà beaucoup de difficultés à faire lire et comprendre le coran à ceux qui y croient déjà.
La « conversion des gens à l’islam » ne se fait pas avec le coran. C’est plus des sectes. Il y a un peu de coran et on tombes assez rapidement dans l’endoctrinement extra coranique, les mythologies et fables, et les rituels abrutissants.
Concernant la méthodologie « coraniste », elle est toute simple. Pour comprendre le sens d’un mot, il faut :
1- voir son utilisation dans le coran lui-même
2- voir ce qu’en disent les dictionnaires
3- confronter avec l’histoire (et la science) prouvée et non celle racontée par les cheikhs.
Il n’y a donc aucune « autorité » et aucune source.
Cette méthodologie est « dictée » par le coran lui même.
En effet, le coran demande de faire du « tartil », c’est à dire faire ses propres arrangements de choses (versets) similaires. Il garantit que l’arabe est une langue pure (donc avec presque pas d’étymologie faisant référence à d’autre langues), demande constamment de confronter avec la réalité objective et surtout d’éviter l’enseignement du diable qui base ses preuves exclusivement sur des ragots et propos colportés (ce que font les cheikhs).