Avec un François Hollande qui a mené une campagne sur un programme
envers lequel il ne se sentait aucune obligation de mise en œuvre,
roulant dans la farine du mensonge et de la démagogie des millions
d’électeurs, et de penser aujourd’hui qu’il peut en toute impunité
échapper à une sanction à la fois morale et électorale...
Une
Europe qui sera dans le meilleur des cas une succursale de
l’hyper-puissance étasunienne (crise économique, crise financière,
suprématie militaire et chaos) , et dans le pire, la victime collatérale
d’une mondialisation qui n’a pas le temps de se pencher sur le sort
d’un demi-milliard d’individus à l’automne de leur espérance de progrès
et de justice...
Force est de conclure ce qui suit : à l’heure où le PS semble avoir
besoin d’un FN fort pour se maintenir, à l’heure de toutes les
capitulations, et de tous les reniements, il n’est plus possible
d’entretenir par nos votes des carrières de députés, de députés-maires,
de sénateurs, de ministres et autres secrétaires d’Etat, de présidents
de région, de département, tout un personnel politique au service d’une
représentation qui n’arbore plus que les couleurs de carrières et
d’ambitions sans projets et sans courage...
Aussi, une seule stratégie s’impose : porter la crise (spéculation et
mondialisation) au cœur du patronat PS-Verts, alliance mortifère pour la
gauche et pour toute idée d’alternative politique (1) et ouvrir ainsi une crise politique majeure.
Porter
la crise c’est faire vivre à ce patronat PS-Verts qui, depuis plus de
trente ans, exploite sans vergogne nos aspirations pour une société de
justice et de liberté... ce que vivent des millions de foyers : la
menace de la relégation pour les uns, et la chute pour les autres.
Aux prochaines élections, et à toutes les élections... sans exception, un vote FDG (2) ou d’extrême gauche s’impose donc pour affaiblir dès le premier tour le PS et les Verts, et la pêche à la ligne
si le FDG ou l’extrême gauche ne sont pas présents au second tour, sans
exclure l’éventualité de porter l’estocade avec un vote UMP si le PS ou
les Verts sont en ballottage (3).
Il
faut mettre à terre ces deux partis de la non-gauche que sont le PS et
les Verts car, ceux qui, élection après élection, ne se reconnaissant
aucune obligation d’honorer leur programme de campagne - quitteront
alors très vite le navire si ces deux partis ne leur offrent plus de
perspectives de carrière politique ; et les autres aussi, ne pouvant s’y
maintenir, une fois discrédités.
Toute
autre stratégie relève d’une naïveté qui n’a pas de place dans le
combat qui doit être le nôtre aujourd’hui, ou pire encore, d’une
tartufferie politique de plus.
Car ce n’est pas un nouveau parti qu’il faut créer : ce sont deux partis qu’il faut mettre en danger sans délai ! Seule condition - avec l’addition d’un large soutien de la rue et une présence massive dans la rue -, de l’avènement d’un nouveau contrat social national et européen.
Ne vous laissez pas piéger par ceux qui comptent sur une démobilisation massive pour triompher.
A vos bulletins de vote citoyens !
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1 - Ce patronat PS-Verts
ont tout voté de cette Europe qui n’est qu’un instrument de plus à la
disposition d’une mondialisation sans honneur et sans justice.
2 – Il
faut 577 députés UMP à l’Assemblée nationale si l’on veut ouvrir une
crise majeure : culbuter le système électoral et obtenir la dissolution
du PS et des Verts. Néanmoins, qu’il soit permis ici de préciser
que nous n’avons aucune confiance dans le FDG et son leader Mélenchon
qui soutient l’Euro et une Europe à 27, bientôt à 30 (plus on est
nombreux moins on a de place pour agir – voir à ce sujet François Asselineau)
, ainsi qu’un internationalisme aussi imbécile qu’inopérant (à vouloir
défendre les travailleurs de monde entier, on n’en protège aucun !) ; ce
soutien tactique au FDG relève simplement du bon sens étant donné la
stratégie qui doit être mise en place.
3
– Que les centristes ne se réjouissent pas trop ; eux-aussi seront
balayés car, appuyés par la rue, seuls les partis et les stratégies
virils survivront : ceux qui proposeront un nouveau projet européen pour la France dans
une mondialisation d’alliances multi-polaires et pas simplement avec
l’ogre américain qui s’avèrera très vite n’être qu’un boulet sans avenir
excepté dans la perpétration d’un chaos planétaire. Que les USA
emportent l’Europe avec eux dans ce chaos est plus que certain.