Le constat de cet article est vrai à 90% sauf que les français ne sont pas fondamentalement racistes ou xénophobes. C’est un raccourci intellectuellement paresseux et erroné. La France est un pays d’accueil historiquement ( Espagnols, Italiens, Portugais, Polonais, Nord-Africains, Asiatiques).
Mais la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde à l’infini, n’en déplaise à Dufflot.
Il fallait raisonner dès 1980 par la mise en garde de Georges Marchais à Montigny les Cormeils « le taux de chômage ne permet plus une telle immigration ».
On a mis cela de côté, c’est une erreur. Il y a à présent un effet boomerang.
Les classes populaires se sentent abandonnées face à la mondialisation , à la politique néo-libérale de l’U.E., à la perte de souveraineté, à la politique social-démocrate « Blairiste » du père François, qui a accompagné la classe ouvrière le temps d’un meeting (au Bourget).
Dans ce contexte, pourquoi donc la gauche radicale révolutionnaire n’engrange pas les points ?
Poser la question c’est y répondre.
Dès 2005, par le refus de la Constitution européenne, par 55 % de Non, les classes populaires ont choisis une orientation souverainiste. Mais dans ces 55% il y avait des voix FN.
On n’a pas voulu le voir.
Il fallait travailler sur ces questions en tant que progressistes, sans position xénophobe.
Le FN réunit des exaspérations, des souffrances sociales : ?à qui la faute ? sinon à nous même.
CQFD.