La base de raisonnement d’un marxiste, c’est qu’un entrepreneur n’a
pas de légitimité à capter quelque partie que ce soit de la valeur
ajouté que son entreprise produit.
Les libéraux ont observé que dans ce contexte, aucune création de valeur n’est possible, et promeuvent un système dans lequel l’entrepreneur peut gagner tout ce qu’il veut tant qu’il respecte ses
engagements envers les personnes qui participent à son entreprise.
Le libéralisme, ce n’est pas organiser la société autours du culte de l’argent.
Les étatistes sont les premiers à vouloir instaurer des échanges monétaire à la place des échanges informels de bons procédés basés sur la tradition et/ou sur la confiance, car qui dit échange monétaire dit fichage, impots, taxes, et dit plus d’argent à dépenser, en bien ou en mal selon l’envie et les besoins (électoraux) du moment.
Au passage, je tiens à relever la contradiction suivante : "Que veut dire la liberté du citoyen, lorsque les choix économiques sont
faits par une infime minorité qui détient les canaux de la création
monétaire via le crédit ? Et ainsi de suite." Les communistes promouvant une économie sans échange monétaires, basée sur la coopération et le partage spontanés, la manière dont les banquiers créent de l’argent papier basé sur du vent ne devrait pas les émouvoir d’un iota. A moins d’adhérer aux thèses de proudhon sur le crédit public, faisant de facto de vous un étatiste (car on parle bien de crédit administré), et un idiot (étant donné que la baguette magique de proudhon a largement été expérimentée, et mène inéluctablement à la destruction de la monnaie de l’institution qui s’y livre)