Bonjour baskerstreet,
Totalement d’accord avec vous.
J’en avais d’ailleurs fait le sujet de mon précédent billet en me basant sur le livre de Roland GORI : La fabrique des imposteurs (cf. La fabrique des imposteurs : si le pervers narcissique m’était « compté » ou comment le paradoxe de l’idéologie néolibérale influence nos personnalités).
Seulement dix jours après la parution de cet article, un nouveau livre, celui de Dominique et Michel PINÇON-CHARLOT, La violence des riches, traitant de ce sujet au niveau sociétal, paraissait aux éditions Zones. Extrait de l’interview des auteurs à lire ici :
"Vous parlez d’impunité, cela implique une inversion des
valeurs, l’individualisme prend-il définitivement le pas sur la
solidarité ?
Monique Pinçon-Charlot. En effet, cette classe, en
tant que classe dominante, fait du déni de la règle, la qualité du
dominant. Et cela, c’est nouveau par rapport au milieu des années 1980.
Nous poussons un cri d’alarme car nous pensons qu’au néolibéralisme
correspond un individu néolibéral, pervers, narcissique, au-dessus des
lois, qui n’hésite pas à être dans la délinquance, sachant qu’il sera
impuni car il y a très peu de sanction pénale à la délinquance des
riches. Cet individu ultralibéral sans foi ni loi est une menace énorme
pour la sécurité de notre pays, pour l’idée d’un changement collectif,
organisé, qui ne soit pas la barbarie de tous contre chacun. Il faut que
les classes populaires reprennent conscience de cette réalité."