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Commentaire de Philippe VERGNES

sur Pervers narcissique : mythe ou réalité ? Point de vue critique (partie 1/2)


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Philippe VERGNES 10 octobre 2013 10:40

Un lien vers un article malheureusement trop réducteur : je mets aux défis quiconque de pouvoir démasquer un pervers narcissique accompli (au sens qu’en donne Paul-Claude RACAMIER) et de sortir de la relation d’emprise qu’un tel individu instaure avec les quelques pistes dévoilées par ce « papier » et dont le titre annonce très péremptoirement : « Medisite et le psychanalyste Jean-Charles BOUCHOUX vous donnent toutes les clefs pour le démasquer et sortir de son emprise. »

Quelques erreurs de définition comme en page 2 à propos de l’identification projective : ce qui est expliqué en peu de mot concerne la projection et non pas l’identification projective bien plus subtile et difficile à repérer.

Mais ne pas confondre cette présentation sommaire de l’ouvrage de J.-C. BOUCHOUX avec l’ouvrage lui-même.

Le livre de Jean-Charles BOUCHOUX est un des meilleurs essai de vulgarisation que j’ai pu lire concernant la théorie de la perversion narcissique. Il réussit l’exploit de décrire « simplement » des notions très complexes afin de les rendre accessibles au plus grand nombre. Ce qui n’est pas peu dire lorsque l’on sait que cette topique (car c’en est une, au sens psychanalytique du terme, autrement plus élaboré que celles de FREUD) demeure incomprise de la plupart des psychanalystes eux-mêmes.

Un seul petit bémol qui m’avait conduit à ne noter cet ouvrage que 4 étoiles sur 5 sur Amazon (alors qu’il mérite 4,5 voir plus, mais il n’existe pas de niveau de notation intermédiaire entre 4 et 5 sur ce site) c’était la difficulté d’appréhension du concept d’antoedipe (mais quoi de plus normal lorsque l’on sait que P.-C. RACAMIER s’y est repris à plusieurs fois pour expliquer ce concept), primordial dans la compréhension de la perversion narcissique, dont J.-C. BOUCHOUX avait fait preuve dans la première édition de son manuscrit. Ce qu’il n’a eu aucune peine à reconnaître avec une grande humilité et devant toute l’assistance présente lorsque j’ai pu précautionneusement lui en faire part (ne sachant pas comment il allait accueillir ma critique) à la suite de l’une de ses conférences. Ce qui est tout à son honneur, car il n’a pas hésité un seul instant à se remettre en question devant les arguments que j’avais pu alors avancé. Mais depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et cette « lacune » semble avoir été comblée dans la seconde édition de cet ouvrage.


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