Ah oui ?
Une résidence alternée mise en place, qui ne fonctionne pas, qui emporte des troubles pour l’enfant et menace son avenir psy et que personne ne veut arrêter ?
Combien de cas ?
Sources ?
Suis-je supposé vous croire sur parole ?
Parce que ma pratique est que si de tels cas existent, la résidence alternée cesse.
En revanche, ma pratique est aussi que certaines mères ne reculent devant rien et sont prêtes à sacrifier l’avenir psy de leurs enfants pour que la résidence alternée NE SOIT PAS MISE EN PLACE.
Dites-moi, Madame Jacqueline, comment savez-vous à l’avance que tel père ne permettra pas à son enfant de s’épanouir dans une résidence alternée quand les critères en sont réunis ?
Votre discours est celui d’une personne rejetant le principe même de la résidence alternée.
Vous citez en exemple ces enfants qui consultent parce qu’une résidence alternée leur porte préjudice.
Mais combien entendez-vous pour qui la résidence alternée fonctionne et qui ne viendront par définition jamais consulter qui que ce soit ?
Savez-vous combien de mères suivent vos discours et font échec par avance à ce mode de résidence ?
Savez-vous combien d’entre elles instrumentalisent leurs enfants ?
Je peux aussi évoquer avec vous cette justice qui, malgré des situations catastrophiques, refusent de transférer chez le père la résidence d’un enfant en danger tant la mère le tient sous sa coupe et a détruit l’autre parent.
Combien de pères ont fait face à des accusations délirantes qui n’apparaissent qu’après des années de procédures, JAF, JE, de mesures diverses et variées dont j’ai peine à imaginer qu’elles puissent être dans l’intérêt de l’enfant ?
Combien de temps faut-il à cette justice pour lire le discours destructeur d’une mère qui refuse au père sa place de parent ?
Je viens dernièrement d’avoir une décision qui reconnaît les délires de la mère, reconnaît un syndrome d’aliénation parentale et qui dit expressément que, pourtant, la résidence de cette enfant ne sera pas transférée chez son père, victime depuis des années de dénonciations calomnieuses et reconnues comme telles PARCE QUE L’ENFANT MENACE DE SE SUICIDER ?
Est-ce cela, l’intérêt de l’enfant ?
Alors merci de cesser vos raisonnements par généralités, merci aussi d’avoir un peu plus de discernement quand il s’agit de mettre en exergue les seuls cas qui ne marchent pas pour refuser à tous ce qui pourrait fonctionner.
Quant aux documents que j’ai présentés, ils ne sont certes pas des documents scientifiques.
Ils représentent juste la plus vaste étude qui ait été initiée en France sur l’enfant dans la séparation.
1 an et demi d’auditions.
Vous voulez croire qu’ils n’ont entendu que des blaireaux ?
Quant à PECRESSE, au terme de ces travaux, son opinion a changé : d’hostile elle est devenue favorable, ce qui démontre bien que lorsque l’on a l’intelligence d’écouter, on peut renoncer au dogmatisme.
Et enfin, disposez-vous de recherches tout aussi approfondies que celles que vous me jetez au visage concernant ces enfants qui ont grandi SANS LEUR PERE parce qu’une mère les en a séparés ?
J’ai tous les jours sur mon bureau des dossiers dans lesquels il est poignant de lire ce conflit de loyauté que sont obligés de vivre ces petits bouts de chou : tu préfères ton père ou tu préfères ta mère ?
Parce que papa est un méchant, il veut faire du mal à maman, il te veut pour lui, tu ne me verras plus...
Décidément, Madame Jacqueline, je crois que je suis le seul de nous deux à avoir du discernement et à plaider pour que chaque dossier soit étudié, pesé.
Pour que la chance soit donnée à chaque fois à une solution équilibré dans le respect de l’intérêt de tous.
Pour que cesse ce postulat que seule la mère est irremplaçable.
Pour que l’on étudie aussi sur le long terme l’impact de l’absence du père ou de sa destruction par la mère sur le développement des enfants.
Le manichéisme n’est pas de mon côté, Madame !
Tous ces cas de figure existent.
La seule constante que j’aime à rappeler c’est que l’on peut avoir été un mauvais mari ou compagnon mais être un très bon père.
Or combien de femmes, dans vos statistiques que vous aimez à rappeler, font-elles acte de vengeance en refusant la place du père ?
Et sans parler de résidence alternée, Madame, savez-vous combien il est difficile pour un père de démontrer qu’il peut avoir un droit de visite étendu aux milieux de semaines ?
Combien d’attestations d’employeur, de proches, doit-il fournir pour démontrer qu’il est à même de les avoir ?
A combien d’entre eux ce droit de visite sera-t-il refusé parce qu’il ne sert à rien de confier un enfant à son père si c’est pour qu’un tiers aille le chercher à l’école ?
Et à la mère, lui demande-t-on si elle fait appel à des tiers ?
JAMAIS !
Alors ne me parlez pas d’égalité de traitement entre père et mère.
Ne me parlez pas d’intérêt de l’enfant quand une mère est prête à tout.
Sur ce, je vous laisse parce que j’ai du boulot.