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Commentaire de Christian Labrune

sur Mon voyage en Corée raconté à ma grand-mère


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Christian Labrune Christian Labrune 12 octobre 2013 13:43

"Ce qui frappe, c’est que la population est plutôt jeune et mince, et élancée ! Il n’y a pas d’obèses, même pas de grassouillets ! Il faut dire qu’il n’y a ni fastfood, ni barre chocolatée.« 

à l’auteur,

Dans le conte de Voltaire, Candide et son maître Pangloss, après avoir quelque peu contrevenu aux règles alimentaires prescrites par l’Inquisition, se retrouvent tous les deux enfermés »dans des appartements d’une extrême fraîcheur« . L’Espagne est un pays assez chaud en été, et tous les Espagnols, c’est bien connu, aspirent à la fraîcheur. Vue sous cet angle, l’expérience du cachot devient évidemment très enviable.
Les Coréens du nord, dans un pays où tout le fric est investi dans le militaire, c’est bien connu, crèvent la dalle. Aussi ne risquent-ils pas de devenir obèses, comme ces salauds d’Occidentaux. Quant à ceux qu’on élimine purement et simplement (il n’y a pas du tout d’infirmes en Corée du nord, et très peu d’opposants), ils sont définitivement prémunis contre les cors aux pieds, le mal de dent ou les rhumatismes.
J’évoquais le conte de Voltaire. C’est peut-être le moment de rappeler ce principe énoncé par Pangloss, le philosophe optimiste : »Les malheurs particuliers font le bien général".
Bravo en tout cas pour ce brillant usage de l’euphémisme. La dialectique n’a jamais cassé des briques, mais la rhétorique, mieux encore que le communisme, vous change la face du monde en deux coups de cuillère à pot.


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