La question de l’énergie est trop sérieuse pour la laisser aux écolos qui ne connaissent rien à rien et qui sont restés bloqués sur les vieilles lunes des années 70.
L’industrie du pétrole arrive à la fin, même si on a encore un peu de marge. Il faut en revanche aussi se soucier de la question du CO2 même s’il est trop tard pour empêcher les changements climatiques d’ampleur, le point de non-retour ayant été atteint.
L’énergie est nécessaire pour
- se déplacer
- alimenter le réseau en électricité, éclairer et produire dans les usines.
Aujourd’hui, tout tourne autour du pétrole, du gaz et du charbon. Trois ressources limitées et polluantes. Nous avons la technologie pour commencer à s’en passer, à condition de s’adapter aussi.
A court et moyen terme, pour limiter les rejets de CO2, il faut miser sur le nucléaire et le renouvelable, de type solaire et éolien.
L’hydraulique a atteint ses limites actuelles, tous les sites de barrages ayant été équipés. Il ne faut pas oublier non plus que les barrages ne sont pas neutres écologiquement parlant, bouleversant le site en amont et en aval.
On peut cependant encore progresser, en utilisant les fleuves et l’énergie des courants marins. Même si la Rance montre aussi les limites avec l’envasement induit de son fond.
En terme de transport, les meilleures options pour remplacer le pétrole restent l’électricité, le GPL et l’hydrogène.
On peut imaginer, à terme, que les véhicules particuliers soient équipés de moteurs mixtes GPL-Electrique. Les Honda et Lexus sont de bons exemples de ce qui est possible de faire. Leur coût plus important peut être amoindri par une hausse de leur production.
Une meilleure conception et de meilleurs matériaux peuvent aussi aider à ce que ces voitures puissent marcher sans peine plus de 15 20 ans au lieu de 5 10 comme actuellement. Cela impliquera aussi de changer les mentalités qui poussent à vouloir changer de voiture tous les trois ans. Il faudra aussi adapter la taille de l’industrie automobile. La baisse de production entrainera fatalement une baisse des effectifs.
Les véhicules professionnels, comme les camions ou les camionnettes, pourront accueillir sans peine les gros réservoirs d’hydrogène pour alimenter les piles à combustibles dont ils seront équipés.
A plus long terme, les limites des réserves d’uranium imposent de réfléchir au problème non pas de la fission, mais de la fusion nucléaire.
Des centrales à fusion, usant de l’énergie qui fait fonctionner notre Soleil, pourront prendre la succession des centrales à uranium, avec l’énorme avantage de ce que la fusion ne produit presque pas de déchets dangereux.
Ne fermons pas non plus la porte au Solaire, mais pas en se limitant aux panneaux actuels : des centrales en orbites pourront alimenter le réseau terrestre via des relais micro-ondes pour transférer l’énergie. Pas de déchets, pas de pollution, et un cout de production limité à l’entretien du matériel.
Les solutions ne manquent pas, même si les techniques doivent encore être affinées et perfectionnées.
Il faut juste regarder dans la bonne direction et ne pas s’imaginer que la bougie est l’avenir.