Ajoutons-y tous les bâtiments publics ( aérogares, hôpitaux, gymnases, gares SNCF... ).
Si l’isolation est aussi une solution, elle a ses limites. Comment isoler efficacement une infrastructure ouverte à tous les vents comme une gare ?
Mettons en pratique le BIG problème du transport des marchandises par le ferroutage et la conso de pétrole va chuter.
Le ferroutage peut aussi apporter une solution, mais cela ne peut concerner que certaines liaisons. Eviter à un camion de faire Dunkerque-Perpignan par la route est faisable, mais quid de la liaison Rennes-Guimgamp ? Il faut bien se rappeler que ce sont les courtes liaisons qui provoquent le plus de pollution en terme de consommation.
Contraignons les fabricants par des lois sévères à la suppression de l’obsolescence programmée ( chose à laquelle le gouv.t s’est refusé, trop risqué pour les lobbys ).
Pour une large part, l’obsolescence programmée est un mythe. Il est vrai que certains secteurs comme les cartouches d’imprimantes sont truqués, mais ils ne constituent pas la majorité ni même l’essentiel du secteur. Rouler dans sa voiture l’use forcément.
Parler de fusion nucléaire à l’heure de l’urgence alors que nous ne savons même pas produire de l’énergie par ce moyen pendant plus de quelques micro-secondes et encore pour l’instant uniquement sur papier, le projet ITER est en panne, il a un surcoût qui le fait doubler son prix d’origine et les problèmes techniques apparaissent insurmontables.
La fusion... un rêve de technocrate et rien d’autre.
La fusion est une solution à long terme, il y a encore beaucoup de difficultés techniques à surmonter. Mais ce n’est pas en restant assis sur son cul en disant « c’est impossible » que l’on va faire avancer les choses !
Après tout, l’ Histoire est remplie de savants et d’ingénieurs qui regardaient le futur en le brocardant
« L’ électricité ? Pourquoi faire ? Les avions ? Ca ne marchera jamais, vous verrez, c’est une lubie ! »
Et puis vous savez il y a eu ( donc c’est encore possible ) un système d’une incroyable simplicité : le transport en commun, les autocars, les petits trains, qui réduiraient encore la conso de pas mal de % !
Proposer des solutions ne veut pas dire parler des livres de SF que nous avons lu étant petit...
La encore, les transports en commun ont leurs limites matérielles et financières. Tous les petits bleds du pays ne pourront pas avoir une gare fut-elle routière. Si on peut remailler une partie du pays, il faut aussi tenir compte du fait que les gens ne voudront pas forcément être dépendant à 100 % des trois bus qui passeront dans la journée et devoir partir de chez leurs parents à 15 heures parce que la dernière liaison de la journée se fera dix minutes plus tard.
On glose sur toutes ces petites liaisons ferroviaires qui sillonnaient le pays au début du XXè siècle et on les regarde avec nostalgie, mais quand on y regarde de plus près, on voit qu’elles ne connaissaient qu’un trafic très réduit, avec parfois un ou deux trajets par jour pour les voyageurs, ces lignes, métriques pour la plupart, servant avant tout aux denrées alimentaires.
Pour résoudre un problème, regarder en arrière n’est pas forcément la solution.