• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Philippe VERGNES

sur Pervers narcissique : mythe ou réalité ? Point de vue critique (partie 1/2)


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Philippe VERGNES 13 octobre 2013 18:29

@ Marc CHINAL :

Très instructive votre réaction qui est typiquement celle d’une personne qui cherche la paille dans l’œil du voisin tout en oubliant la poutre qu’il y a dans le sien.

C’est fou ce que ce sujet déchaine les passions (en même temps, c’est aussi un peu pour cela que j’en fais un sujet d’étude).

Vous vous évertuez à démontrer mon dénigrement dont, selon vous, je ferais preuve dans mon dernier message de ce jour 13/10 à 12:28 ci-dessus, tout en éludant soigneusement le fait que c’est bien vous qui avez commencé ce petit jeu par votre message du 12/10 à 15:40 auquel je ne faisais qu’apporter une réponse du berger à la bergère. Message dans lequel vous prétendez « montrer mon hypocrisie », alors que vous ne faites qu’affirmer péremptoirement sans plus de précision : « Vous n’avez aucun respect pour ce qui n’est pas de votre monde. Arrêtez donc votre hypocrisie. »

Si vous tenez ce genre d’affirmation pour une démonstration, j’ai bien peur que le seul dialogue qu’il soit possible de tenir avec vous soit un dialogue de sourds.

Votre remarque digne d’une police de la pensée, de même que votre accusation d’hypocrite et de pervers narcissique ont conditionné ma réponse. D’où le fait que je ne prenne pas la peine d’argumenter plus avant les contradictions et les sophismes que vos commentaires contiennent, ce qu’après coup, vous ne manquez évidemment pas de me reprocher. Joli contre-pied et renversement des rôles.

Et avec ça, ce serait moi le manipulateur ?

En effet, à quoi bon perdre plus de temps que je n’en perds déjà à répondre à un affabulateur qui prend soin d’insulter son contradicteur dans le second message qu’il lui adresse ?

De toute évidence, ce n’est pas le dialogue qui vous intéresse, c’est plutôt l’attaque ‘frontale’. Ce dont vous apportez pertinemment la preuve en vous livrant à une diatribe qui, sur chacun des points que vous développez, pourrait s’appliquer à votre propre attitude sur ce topic.

Attitude, je le rappelle, dont vous avez été le premier pourvoyeur. Ainsi, à vous lire, et selon votre propre conscience morale, vous interdisez à autrui ce que vous vous permettez de leur faire subir. Un peu dans le genre : « Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais et surtout puissiez-vous ne rien comprendre à ce que je vous raconte de manière à ce que, quoi que vous pensiez, quoi que vous disiez ou quoi que vous fassiez, je puisse toujours avoir raison. »

Et avec ça, ce serait mon égo qui serait touché ???

Laissez-moi rire…

Heu, pardon… plutôt devrais-je dire : « je suis tordu de peur ».

Par contre, pour votre information, la notion de pervers narcissique est psychanalytique. C’est un fait. Mais elle n’est pas freudienne. Tout du moins, pas au sens où nous l’entendons à l’heure actuelle. Mais pour développer cela encore faudrait-il connaître l’histoire de la psychanalyse et des DEUX (2) FREUD et j’ai bien peur (mais cela ne me fait pourtant pas rire) que vous soyez bien incapable d’en saisir la genèse si j’en crois vos aprioris affichés jusqu’alors.

Plus sérieusement, les réponses à vos remarques concernant les paragraphes 1 et 2 de mon message de 12:28 répondant à vos élucubrations sont contenues dans l’article, d’où le fait que j’en déduise que : soit vous ne lisez pas les articles que vous commentez, soit vous ne les comprenez pas.

Quant à vos remarques à propos des paragraphes 3, 4, 5 et 6, et suivants, outre le fait que j’y ai déjà fait allusion en prétendant qu’elles pourraient tout aussi bien s’appliquer à vos comportements ici, elles constituent une longue suite de propos disqualifiant (dénigrant) qui prennent bien soin d’ignorer votre propre responsabilité dans la teneur de ma réponse que vous critiquez.

En somme, vous cherchez la merde et venez ensuite vous plaindre de l’avoir trouvé tout en ne manquant pas de surenchérir dans vos attaques ad hominen, manière de ne pas être en reste.

Bis répétita : Et avec ça, ce serait mon égo qui serait touché ???

Laissez-moi rire…

Heu, pardon… plutôt devrais-je dire : « je suis tordu de peur ».

Cela me permet d’enchainer sur l’analyse du lien que vous m’avez communiqué sur le rire. Cette théorie est intéressante (voire même très intéressante), mais votre affirmation sans nuance décrétant que sans la peur pas de rire, tout comme votre vidéo, présente le rire comme une réponse à un danger perçu pour soi.

Or, ce qui déclenche le rire dans l’exemple de votre vidéo est le danger perçu pour autrui. Cela relativise grandement la conclusion de votre lien ("le rire est un bon indicateur du niveau de peur : lorsqu’une personne rit, vous savez où commence sa peur"), car cela fait intervenir une notion qu’élude la courte présentation communiquée : c’est-à-dire l’empathie.

Sujet qui est au cœur de mes interventions sur ce site et que je ne présenterais qu’en conclusion de tous les articles que j’ai écrits jusqu’à présent sur le thème de la perversion narcissique.

Ainsi votre affirmation, ou plutôt le sens que vous lui donné dans le contexte présent, n’a de véritable pertinence que dans le cadre d’une absence d’empathie (au sens commun du terme).

Pour « sentir » les peurs d’autrui, l’empathie est un bien meilleur indicateur que le rire.
 smiley smiley smiley


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès