Une belle pantalonnade à laquelle il fallait s’attendre : vous avez cru soulever des contradictions qui n’en étaient pas, vous vous retrouvez le bec dans l’eau.
Vous savez très bien que la technostructure bruxelloise ne paye rien du tout, la totalité de son budget elle le doit aux nations européennes et nul autre, nations qui ont le bon goût de mettre au pot et qui a tout moment, souverainement, pourraient décider de cesser cette gabegie sous couvert de « solidarités » et de lutter contre les « egoïsmes nationaux ».
En l’occurrence vous croyez que dans ce rapport de force le second contributeur justement - lui même sur une pente de faillite objective - ne peut pas peser pour récupérer tout ou partie de ce qu’il verse ? Une plaisanterie sans nul doute.
« I want my money back » vous connaissez ? Le chèque anglais vous connaissez ? Pourquoi les anglais obtiendraient-ils par la négociation ce que nous serions incapables d’obtenir nous-même ? Drôle de conception de la politique et des rapports de force, surtout quand le rapport de force est infiniment entre votre faveur ! A moins bien entendu que de réduire la politique à un concert de bons sentiments...
Et de toute façon, si cela doit avoir pour conséquence la rupture avec le carcan idéologique et politique de l’Union et son éventuel démantèlement, ce serait certainement moins grave que d’y rester puisque :
1/ Nous retrouverions alors notre souveraineté, politique, budgétaire, monétaire, que nous avons eu l’imprudence de céder à une technocratie non-élue, en plus de récupérer le contrôle de nos frontières et qui est impérieux dans le contexte actuel.
2/ A contrario de certains Etats-membres nous ne serions nullement impactés en terme de financement car encore une fois nous sommes contributeur net, avec un solde négatif de plusieurs milliards d’€. Ce que nous touchons de la PAC et qui est votre marotte ressassée ad nauseam, nous nous la finançons nous-même. En cela, et d’évidence, votre argumentation se révèle parfaitement insane, en plus de se retourner indubitablement contre vous. Et vous m’en voyez désolé.
Vous savez l’erreur est humaine, chacun peut se tromper. VOUS pouvez vous trompez. Encore faut-il ne pas pécher par orgueil et savoir le reconnaitre le cas échéant. Personne ne vous en voudra, bien au contraire...