• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Marc Chinal

sur Pervers narcissique : mythe ou réalité ? Point de vue critique (partie 1/2)


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Marc Chinal Marc Chinal 14 octobre 2013 22:27

L’art de l’interprétation.
.
Bonsoir,
tout d’abord merci d’avoir participé (involontairement, mais vous comprendrez que je ne pouvais le dire par avance) à un test de vos connaissances.
Pourquoi ce test ?
Parce que votre article mélange énormément de concepts, tourne en boucle et laisse dubitatif.
.
Prenons un exemple au hasard (avec suppression des ref pour améliorer la lisibilité) :
"... le pervers narcissique n’est que la réification du concept de perversion narcissique attaché à l’idée de ‘mouvement’ ou de processus . Il en matérialise la manifestation sous forme ‘réifiée’ qui nécessite une certaine démythification à laquelle s’emploient les critiques de cette théorie..."
.
Sérieusement, vous pensez apporter une éclaircissement de la nature humaine avec de telles phrases ?
A qui parlez-vous, sinon à vous-même ?
.
Le plus intéressant est que vous allez tout de même chercher les informations à leurs sources (comme pour le texte dont je vous ai donné le titre), mais leur interprétation est évidemment... une interprétation.
Exemple, lorsque vous en reprenez les mots :
<<<<FREUD lui-même précise ceci : « la psychanalyse est à mi-chemin entre la médecine et la philosophie. <<<<<
La phrase exacte de FREUD présente dans ce texte est :
<<<<D’où, la fausse position de la psychanalyse, à mi-chemin entre la médecine et la philosophie.<<<<
Comment analyser la différence entre ce que vous citez et ce qui est écrit dans le texte ?
.
Mais vous saviez que la notion de « pervers narcissique » n’était pas de Freud.
Bravo.
Après, il est difficile de démêler « psychanalyse » de « Freud ». Tout est, là encore, fait d’interprétations dans tous les sens, ceci éloignant encore une fois la psychanalyse d’une véritable science.
.
Pour ce qui est de la séparation/filiation de la psychologie et de la philosophie, je vous remercie, je connais. Par contre FREUD ne doit pas en connaître autant que vous, car pour lui il n’y a aucun doute : le Freudisme (la psychanalyse), c’est de la science exacte, c’est de la psychologie.
Extraits du texte écrit par Freud précédemment cité :
.

<<<<<Elle (la psychanalyse) put enfin prétendre donner des bases nouvelles à notre conception de la vie mentale et, en conséquence, être d’une application légitime dans le domaine entier des sciences psychologiques.<<<<<<

.
<<<<<<Ils (des médecins) doutaient évidemment que le fait psychique soit susceptible d’un traitement scientifique exact.<<<<<
.
Alors avec ces deux phrases, la question se pose :
Freud n’a pas écrit « la psychanalyse freudienne est une science exacte » mais à la lecture des phrases, on est bien loin de l’idée que la psychanalyse est une philosophie.
Pourtant, encore une fois, seule une philosophie dit « ce qui est bon », « ce qui est mauvais ». Ce qui est « pervers », ce qui ne l’est pas. C’est un choix, un ensemble de choix, et non une science.
.
Apprécions enfin cette dernière phrase :
<<<<Sa nouveauté (la nouveauté de la psychanalyse) est incontestable,<<<<
phrase qui vient à la suite d’une démonstration sur l’utilité du doute et de la remise en question. Avec Freud, le foutage de gueule est érigée en institution.
.
Cette discussion sur des interprétations d’interprétations n’ayant aucun sens, sinon une masturbation de l’ego (narcissisme ?), doublé sans aucun doute (ne soyons pas scientifique) d’un caractère pervers, je vous laisse à vos certitudes mais vous remercie pour cette exploration. :)
.
(et n’oubliez pas, sans peur, pas de rire ! ;)


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès