Bonjour Olivier,
Quand je vois des hommes s’activer à la pioche pour entretenir les routes ou bien étendre du goudron en plein mois d’aout, je me dis que le travail dans ces cas là est bien conforme à sa définition (tripalium) soit une torture...
Il en va de même pour ceux qui en usine sont soumis chaque jour à une cadence infernale faite de gestes répétitifs...
Est ce là la destinée de l’homme ?
Pour ceux ci, le revenu universel et l’éxécution de leur tâche à haute pénibilité par des robots sera une avancée humaine... idem pour les métiers peu épanouissants (caissière, personnel d’entretien...)
mais il faudra trouver une occupation à toutes ces personnes qui selon les critères actuels ne sont pas productifs.. ce n’est pas l’argent qui fait le bonheur (même s’il y contribue, mais bien le fait de se sentir utile, de contribuer en quelque sorte au bien être des siens/ de la société)
et cela nos sociétés l’ont perdu de vue.. toutes tournées qu’elles sont vers le consumérisme et son corrolaire : l’individualisme..
Bref, j’approuve totalement et la robotisation pour décharger l’homme des tâches pénibles et peu gratifiantes, le revenu universelle pour compenser l’absence de revenu qui en découlera mais comment remédier à la crise spirituelle que nous traversons ?
Il nous faudra donc certes aller de l’avant au niveau technologique et en même temps tirer du passé ce que nous avons trop longtemps délaissé à trop courir après des mirages ou pour assurer un minimum vital... : L’entraide, le sens du collectif, l’engagement, le contact avec la nature et son respect..
M’enfin j’ai l’impression tenace que si nous n’induisons pas ce changement par nous même, il nous sera imposé par les évènements...et là plus douloureux sera t’il... salutaire aussi peut être ?
Nous nous sommes égarés trop loin de notre nature.. et du bonheur (celui de faire les choses de manière désintéressées, de donner, partager).. Un monde meilleur passera aussi par le fait de redonner leur place à nos ainés (soit dans nos foyers et non plus dans des mouroirs), d’en finir avec les familles jetables (soit de retrouver le sens de l’engagement)
Bref c’est un tout...et distribuer un RU sans pallier à la crise spirituelle que nous traversons, c’est mettre la charrue avant les boeufs..
On pourrait commencer par là, sans doute le reste suivra.. 