@ l’auteur.
D’un point de vue strictement psy, votre article, à un moment, me semble amalgamer deux choses bien distinctes. 1) Les situations de névrose (en gros). 2) Les pathologies beaucoup plus lourdes, et en tirer des conclusions générales.
Pour la première, comme vous le dites vous-même « tout nous conduirait… ». Ça, c’est du mal-être et plus il est indéfini, plus il est difficile à combattre. En France, il semblerait qu’on règle la question en consommateur en avalant des psychotropes (150 millions de boites/an, champions du monde !). http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2003/mag1121/ps_7222_psychotr opes_consommation_francais.htm Prescrits en grande majorité par des généralistes n’ayant pas eu de formation sérieuse sur ces molécules (on ne va pas se les faire prescrire par un psy, lui c’est pour les fous…) avec des résultats médiocres puisque ça ne vise que le symptôme, laissant de côté la (les) cause(s).
Pour la seconde, il s’agit d’un tout autre monde : l’expertise psychiatrique judiciaire que vous dénoncez est un problème réel. Il faut savoir aussi que c’est fait, en général, en vingt minutes chrono, je l’ai vu faire et plusieurs fois…
Quand aux thérapies, il faut savoir ce qu’on va y chercher et il n’y a pas que la psychanalyse (qui peut se révéler interminable) il en existe d’autres : thérapies systémiques brèves, entre autre.
Ceci dit, ça ne résous pas vraiment le fond de votre préoccupation, à savoir le besoin presque systématique d’une béquille psy au moindre problème.