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Commentaire de gogoRat

sur Mr Einstein : Aidez-nous à développer une théorie sur la relativité de la richesse


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gogoRat gogoRat 16 octobre 2013 17:32

« ’il n’y a richesse, ni force que d’hommes » ... disait Jean Bodin

 Dans le même ordre d’idées un certain Claude Martinaud aurait dit :
« Plus on compte, plus on compte mal, car on ne compte pas tout, et ce qui compte le plus, c’est ce qui ne se compte pas.  »

Pour ma part j’aurais tendance à considérer que
 les plus riches sont celles et ceux qui savent faire avec un minimum vital.

Ce qui m’avait inspiré cette élucubration : http://okidor.free.fr/reflects/file/refondreLeFisc.html

Ceci pour introduire le pourquoi de ma réaction à cette phrase du présent article :

  • ’On le sait, les français ont quelques difficultés avec l’argent contrairement aux pays anglo-saxons qui jouent davantage la transparence, et où il n’est pas honteux d’être riche’

 SVP, faisons preuve d’un minimum de cohérence :
 - prétendant viser à une démocratie, nous nous montrons apparemment toujours fort soucieux d’évaluer les consensus (ou la ’volonté générale’) tant à l’aide de scrutins que de sondages ...
 - or, voilà qu’un consensus semble faire l’unanimité tant il est régulièrement asséné par les chroniqueurs, journalistes et philosophes de comptoirs : « les français ont quelques difficultés avec l’argent »

 Ne devrait-on pas en conclure que, si d’aventure il était bien établi que les Français aient une « honte d’être riche » , alors il faudrait considérer ceci comme un trait de leur culture et de leur fierté ? !
 Mieux ! : il deviendrait dès lors pertinent de voir que, au contraire d’une tare, cette propriété émergente du peuple français, pourrait devenir un point clef pour sortir de l’impasse d’une évaluation purement comptable de la richesse ...
 Il suffirait de s’attacher avant tout à ce que chaque ’frère’ Français puisse vivre ( décemment - c’est à dire juste à peine plus que survivre) ... et dès lors, le problème ne sera plus la ’jalousie’ supposée des ’pauvres bougres’ ... mais la honte de celles et ceux qui continueront à vouloir à l’excès tirer toutes les couvertures à eux !
 cf, dans « refondre le fisc » :
 "dès lors que la précarité n’affaiblirait plus les défavorisés au point de les empêcher de réagir, il est assez probable que la pression civilisatrice finisse rapidement par assagir les hyper-vaniteux."


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