Autre point clé ( un « invariant’ » de toute dérive dictatoriale ) : peut-on abolir le temps ?
- D’aucuns avaient voulu « faire table rase du passé » ...
- Certain « philosophe de l’action » semblait vouloir écarter les émotions perturbatrices, inefficaces et paralysantes ... en demandant aux gens de se concentrer sur le présent . ( - Et c’est encore autre chose que le « Carpe diem quam minimum credula postero » de Horace ... )
- Le meilleur des Mondes, de Aldous Huxley est basé sur une consommation régulière de Soma : drogue de l’oubli du passé et de l’inquétude de l’avenir ...
- le dernier best-seller de Douglas Coupland, « Génération A » tourne aussi autour d’une consommation pathologique de « Solon » : drogue qui abolit le souci de l’avenir ...
alors quand on évoque « la belle théorie ... qui élimine toute possibilité d’un temps, d’une durée, d’un mouvement dans l’absolu ». comment ne pas froncer les sourcils ?
ça me rappelle ce passage :
- Le poids émotionnel
d’un
événement humain peut être
lié au temps,
mais, qui sait si le nombre de secondes lié à un
fait
vécu a plus d’importance que la qualité
de
l’émotion ressentie ?
Peut-on quantifier cette qualité
de l’émotion ? Serait-il pour autant idiot d’y attacher plus
d’importance qu’à une durée mesurée ?
Que faire alors pour
ramener dans le
champ politique une conception ’humaine’ du temps ?
Pouvoir en parler, et
pouvoir la
désigner officiellement serait déjà un
grand
pas.
dans cet
essai sur le rapport au temps