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Commentaire de gogoRat

sur Mr Einstein : Aidez-nous à développer une théorie sur la relativité de la richesse


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gogoRat gogoRat 18 octobre 2013 13:07

Tentons ici un mini ’essai’ (volontairement elliptique et succinct) à partir de cette réflexion :

  • « ...cette frustration mentale se propage donc aussi sur les besoins vitaux et le délire mental se retrouve alors aussi dans les nécessités vitales..tout est déréglé.  »

On aura noté que les interventions rencontrées ici tournent fréquemment autour d’un certain a priori ramenant la question de la richesse à des considérations d’ordre psychologique …
Ainsi voit-on fleurir les mots de ’jalousie’ , ’envie’ … ’frustration ’ …

jusqu’à cette conjecture :

  • « ...car la solution est toujours dans la compréhension profonde du problème, c’est en fait le problème qui montre la solution et plus « moi je » . »

Alors, si jamais le problème de la richesse n’était que jalousie, envie ou frustration il conviendrait tout de même de corriger un abus fautif dans la plupart des discours qui confondent et amalgament ce qui relève du besoin impératif … et ce qui ne relèverait que de l’envie.

Il se peut certes que le nécessiteux convoite chez d’autres ce qui lui manque … mais le fait qu’il cherche à combler un manque vital ne devrait pas a priori être vu comme une convoitise !

Pire : a contrario, ceux qui sont enclins à voir de la convoitise là où n’intervient avant tout qu’un problème de besoin vital … ceux-là font surtout preuve de leur désir d’avoir à faire à de l’envie !

D’où l’hypothèse que, paradoxalement, la notion de richesse (et des tares psychologiques qui iraient avec) serait plus cultivée par ceux qui se veulent (ou se croient ) riches … que par des envieux.

Mais alors, pourquoi ? Pourquoi se vouloir envié ?

Au-delà de l’idée classique de vouloir le beurre et l’argent du beurre ( ie : le confort apporté par la richesse et la gloire d’être reconnu comme ’enviable’ ), ne pourrait-on pas penser à une lamentable démission philosophique ? Au lieu de se confronter soi-même aux questions existentielles, on rechercherait à exister par une reconnaissance artificielle de l’autre (l’envie !) … Ce qui au demeurant devrait apparaître comme bien plus incohérent que paradoxal : vouloir un paraître validé par des semblables que l’on considère comme diminués par des troubles psychologiques ! ...




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