Bonjour, Jean.
Hollande a pris, dans cette affaire, la pire des décisions.
De quoi s’agissait-il ? De la reconduite, justifiée par une série de décisions de justice, d’une famille en situation irrégulière. Aucune anomalie na été relevée dans le processus. Seul bémol : les conditions maladroites de l’interpellation de la jeune fille dans un cadre périscolaire.
Que devait faire Hollande ? RIEN ! Il ne devait surtout pas s’exposer, mais laisser Valls, ou à la rigueur Ayrault, traiter le dossier dans le sens d’une fermeté tempérée par la mise en place de la circulaire sur les conditions d’interpellation dans le cadre scolaire ou périscolaire.
Au lieu de cela, Hollande a fait une ahurissante proposition qui, outre les problèmes juridiques qu’elle peut poser, a abaissé publiquement le Président de la 5e puissance mondiale à une sorte de dialogue par médias interposés avec une gamine provocatrice et dont on a appris depuis qu’à l’image de sa famille, elle n’était pas une collégienne exemplaire. Carrément surréaliste !
Hollande a porté tort à lui-même, ce qui est grave dans un régime comme le nôtre, mais plus encore à la fonction présidentielle, ce qui est une faute majeure.
Une conclusion en forme de question : les cabinets de l’exécutif sont-ils à ce point constitués de niais, totalement incapables de prévoir les réactions de l’opinion, des éditorialistes et des caciques politiques de tous bords ? Les bras m’en tombent !