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Commentaire de Philippe VERGNES

sur Pervers narcissique : mythe ou réalité ? Point de vue critique (partie 1/2)


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Philippe VERGNES 22 octobre 2013 11:24

@ Bonjour Marc CHINAL,

C’est bien ce que je disais tantôt (13/10 18:29), ma peur se confirme : le seul dialogue qu’il soit possible de tenir avec vous est un dialogue de sourd. J’en veux pour preuve un seul exemple : vous n’avez cessez de me renvoyer vers tout un tas de lien que j’ai pris soigneusement le temps de lire ou de regarder en vous faisant même part de mes remarques. J’en ai fait de même avec vous, mais j’ai de forts doutes sur le fait que vous ayez pris un seul instant pour en prendre connaissance. Après ça, vous vous permettez des réflexions désobligeantes telles que : « Vous n’avez aucun respect pour ce qui n’est pas de votre monde. Arrêtez donc votre hypocrisie » (Marc CHINAL le 12/10 15:40).

Et vous ne percevez toujours pas votre position ambivalente, celle qui consiste à chercher la paille dans l’œil du voisin et à oublier la poutre qu’il y a dans le sien ???

Cette seule attitude est un paradoxe et c’est une constante chez vous.

Selon vous (j’abrège sur les dénigrements - disqualifications - passagers qui sont également une constante chez vous pour aller à l’essentiel) : je prône « un « changement de façon de raisonner » tout en restant dans ma (votre) sémantique/raisonnement Freudien », mais si vous rejetez avec autant d’allergie la théorie freudienne comment pouvez-vous déterminer que j’use d’un tel raisonnement ???

Il serait intéressant de connaître la réponse (cependant, encore une autre constante chez vous, c’est celle de ne jamais répondre aux questions qui vous sont posées), mais peut-être l’avez-vous étudié ???

Si tel est le cas ça serait super, car pourquoi dire au sujet de Pierre RACHI : « Et OUI, un même être peut interpeller sur certains thèmes, et laisser froid sur d’autres », et refuser catégoriquement d’appliquer ce même principe à FREUD ???

Surtout après vous avoir informé à plusieurs reprises de l’existence des deux (2) FREUD (ce que je suppose que, comme la plupart des gens, vous ignoriez) et ensuite conclure ce paragraphe par deux questions et une affirmation qui indique que vous connaissez les réponses aux questions que vous posez (i.e. votre jugement est fait) : "Vous cherchez l’absolu ou quoi ? C’est tout ou rien avec vous ? Et dire que vous pensez que les autres « manquent de finesses » dans leurs raisonnements...« 

Si ce n’est de souligner que j’ai pris soin d’écrire un long message démontrer que la quête d’absolu était plutôt de votre ressort, cette nouvelle disqualification témoigne encore une fois de votre agacement face à quelqu’un qui n’est pas d’accord avec vous. Et c’est moi qui aurait du »mépris« (aucun respect) pour ce qui n’est pas de mon monde ???

Sur vos propres paradoxes, pourtant démontrer à plusieurs reprise même si vous ne comprenez pas la présentation qui fut faite (auquel cas, il aurait été plus simple de le dire tel quel, pour quelqu’un qui aime la simplicité, être incapable de dire quelque chose d’aussi simple que :  »je ne comprend pas ce que vous voulez dire par... ceci ou cela" je trouve cela très... paradoxal) je vais tenter une nouvelle approche en les démontrant un à un à commencer par le tout premier (j’aborderais les autres plus tard tant il y a du boulot avec vous).

Mais tout d’abord, et pour le définir plus - trop - simplement (bien que j’ai déjà écrit trois articles sur le sujet dont je vous ai communiqué les liens), vous êtes en situation de paradoxe lorsque vous cherchez la paille dans l’œil de votre contradicteur tout en oubliant la poutre qu’il y a dans le votre.

Extrait : Que le message (paradoxal) apparaisse comme dénué de sens n’est pas ce qui importe le plus. Il possède, en revanche, une réalité pragmatique beaucoup plus redoutable : on ne peut pas ne pas y réagir, mais on ne peut pas non plus y réagir de manière adéquate (i.e. non paradoxale) puisque le message est lui-même paradoxal. Dès lors, un individu pris dans une double contrainte est dans une situation très inconfortable et ne peut que : soit se sentir « puni » (ou au moins coupable) s’il décèle la double contrainte, soit passé pour « fou » s’il insinue qu’il y a discordance entre ce qu’il voit et ce qu’il « devrait » voir. Grégory BATESON résume cette situation ainsi : « Vous êtes damné si vous le faites, vous êtes damné si vous ne le faites pas » (cf. Le pouvoir, les crises, la communication paradoxale et « l’effort pou rendre l’autre fou »).

Ceci dit, sur votre entrée en matière sur ce fil de discussion et votre tout premier paradoxe : « La notion de pervers narcissique est Freudienne (alors que nous avons vu qu’elle ne l’était pas, ce que vous ignoriez au moment d’affirmer une telle ânerie, malgré avoir prétendu le contraire ; Marc CHINAL le 14/10 22:27 :  »Mais vous saviez que la notion de « pervers narcissique » n’était pas de Freud. Bravo." smiley smiley smiley ). Que nous dit Freud : « si on n’accepte pas les théories Freudienne, c’est qu’on est en phase de déni... » Or voici ce que dit un adepte de Freud : Un pervers narcissique n’a jamais tort ! "Il utilise le déni pour nier ses responsabilités ainsi que la réalité de ses actes" explique dans son livre le psychanalyste Jean-Charles Bouchoux. Nous pouvons donc en déduire que Freud est un pervers narcissique. Et vous continuez de croire ce qu’a écrit un pervers narcissique ? Dingue...« 

Ici, le paradoxe que vous émettez (très subtil je vous l’accorde), consiste à renier ’farouchement’ les théories freudiennes tout en utilisant l’un des concepts les plus représentatifs de la psychanalyse : le déni.

Autrement dit, vous n’accordez aucun droit de citez à la théorie freudienne (Marc CHINAL le 12/10 15:40 : »A bas l’obscurantisme freudien utilisant des termes compliqués afin de faire croire à une science... A bas l’obscurantisme Freudien qui est tellement flou que tout peut être qualifié de « pervers narcissique »"), mais vous lui reconnaissez un sens lorsqu’il s’agit d’employer un terme purement psychanalytique pour étayer votre argumentaire. Alors la question est : la psychanalyse c’est de la m.... ou pas ???

Si oui, votre démonstration est nulle et non avenue puisque le déni est l’un de ses symboles phare.

Sinon, pourquoi une telle hostilité envers la psychanalyse ???

En règle générale, et cela a été scientifiquement prouvé par des expériences en psychologie sociale (la seule science que vous tenez pour véritable), c’est ce qui nous effraie le plus qui suscite le plus notre irritabilité (et notre hostilité). Et ça, ça me fait beaucoup rire smiley smiley smiley, surtout lorsque vous tourner autour du pot par des tergiversations puériles qui ne sont pas à la hauteur des prétentions que vous affichez au travers de votre VOTER AM (au sujet du dénigrement qui est une violence psychologique, vous devriez révisez ce que dit P. H. sur la violence dans son livre La gestion des paradoxes : philosophie d’un surviste, p. 30 à 34, cela vous instruirait peut-être).

Allez vous encore tourner autour du pot ou répondre franchement aux questions qui vous sont posées ???

Si vous souhaitez tourner autour du pot, continuer à le faire sans moi, mais si vous souhaitez poursuivre un vrai débat, commencez par expliquez en quoi la position paradoxale que je décris ci-dessus n’en est pas une pour vous et ce, en bannissant de votre vocabulaire et de vos démonstrations vos railleries (dénigrement) qui, après tout le matériel que vous m’avez donné à étudier, ne sont que le reflet de vos propres turpitudes (dixit P. H. et bien d’autres encore... comme FREUD par exemple smiley ).


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