« Le déni a été inventé par la psychanalyse ??? »
Absolument pas, mais par contre lorsque vous dîtes : « Que nous dit Freud : « si on n’accepte pas les théories Freudienne, c’est qu’on est en phase de déni... » », et « Or voici ce que dit un adepte de Freud : Un pervers narcissique n’a jamais tort ! « Il utilise le déni pour nier ses responsabilités ainsi que la réalité de ses actes » » ; alors vous en faîtes de vous même un concept proprement psychanalytique puisque c’est Freud et un adepte de Freud qui disent que... mais ensuite pour sortir de ce paradoxe, vous niez faire usage du concept de déni dans le sens où l’emploi la psychanalyse.
Voilà où se situe votre paradoxe, vous changez de niveau de réflexion sans même vous en rendre compte. Si c’est Freud et son adepte qui le disent, alors la cohérence voudrait que vous l’employez dans le sens où eux-mêmes emploient ce terme. Mais si c’est vous qui en faites un usage personnel avec votre propre définition (ce qui est tout à fait votre droit), alors vous ne pouvez pas l’employer en prétendant que Freud et ses adeptes l’emploient dans le même sens que celui que vous l’utiliser.
Ce dont vous faites usage là est une figure rhétorique sylleptique qui comme l’amphibologie appartient à la famille des ambiguïtés.
Lorsque vous dîtes : « Une fois de plus, vous apportez la démonstration que c’est vous qui n’arrivez pas à sortir de ce paradigme en croyant que « tout vient de la psychanalyse » ».
Je vous répondrais que vos croyances et vos jugements n’engagent que vous et vous seul. Ainsi, au travers de mes divers articles sur la perversion narcissique, j’ai déjà pu amplement démontrer que mon approche était avant tout pluridisciplinaire, au contraire de vous qui ne jurait que par la ’psychologie surviste’.
Quiconque comprend le sens de votre sophisme (syllepse ici), peut légitimement se demander qui tente d’enfumer qui ??? Cela répond à votre question : « Ainsi votre démonstration des « paradoxes » se limite à ce gros enfumage ? »
« Bon, ça c’est fait ». Comme vous dîtes, ça c’est fait.
Venons-en aux éléments qui selon moi invalideraient « la théorie dite « simpliste » (donc fausse dans certains cas) de l’approche du survisme ? » (C’est du moins ainsi que vous interprétez le fait que je qualifie votre approche de « simpliste »).
Revenons donc à votre définition du simplisme (Marc CHINAL le 18/10 à 11:42) : « ... vous êtes incapable de définir le mot « simpliste »... Alors, reprenons la définition d’un dictionnaire (pas le meilleur, mais le seul que j’ai d’informatisé). “Simpliste : Qui simplifie à l’excès les choses, qui ne voit pas ou ne représente pas le réel dans sa complexité.” Grâce à cette définition, on comprend que « ne pas représenter le réel » veut dire que le raisonnement est faux, car oubliant des éléments réels importants ».
La définition de simpliste du CNRTL est celle-ci : « qui ne considère qu’une seule face des choses et qui, raisonnant en conséquence, simplifie outre mesure » ; celle du simplisme : « tendance à tout simplifier ; péjoratif : tendance à simplifier, défaut consistant à simplifier outre mesure en négligeant certains caractères importants ». Et c’est exactement ce que je reproche à votre ‘science’.
Prenons le cas du rire sur lequel vous avez attiré mon attention. D’après le ‘survisme’ vous en concluez (assez lourdement d’ailleurs) que : « sans peur, pas de rire »
Or, après un simple visionnage de
la présentation de la mécanique du rire, j’ai pu vous dire le défaut de cette
théorie sur ce point-là. Ça ne m’a pas pris une éternité, juste le temps de regarder ce court
métrage, soit moins de 5 mn, pas une de plus. Votre insistance m’a conduit à
approfondir un peu ma réflexion. Pas de beaucoup, je vous l’accorde, j’ai juste
lu l’article Wikipédia à ce sujet et qu’y trouve-t-on au chapitre des
causes du rire ? Je vous le cite (comme quoi…) : « Aujourd’hui,
on commence à comprendre ce qui confère au rire cette dimension de partage
irrésistible. Il s’agit probablement de phénomènes d’empathie assez
fondamentaux, faisant intervenir les systèmes miroirs du cerveau,
probablement les neurones miroirs… » (empathie dont vous déclarez avec emphase qu’elle est hors sujet, soit dit en passant).
Dans ce même chapitre, il est fait état de plusieurs causes du rire parmi lesquelles, en tout premier lieu l’humour, puis vient les chatouilles et en dernier la peur comme réponse au stress (autrement dit l’angoisse). Il suffit de parcourir n’importe quel site de blagues ou d’humour pour comprendre que les histoires drôles qui nous font rires ne sont pas exclusivement basées sur la peur, loin s’en faut. Les chatouilles n’ont pas pour origine la peur. Mais le sentiment de peur est pourtant la seule explication au rire que fournit votre ‘science’ du ‘survisme’ = simplisme = négligence de certains caractères importants. Ici le caractère important négligé (= oublié = éludé = abstrait) est l’empathie. Négliger ce fait ne veut pas dire que le rire n’a pas également pour origine la peur, mais sa restriction dans son interprétation vous fait commettre des erreurs comme celle que vous avez commise en assimilant mon rire à une supposée peur que j’aurais éprouvée en vous lisant tant il vrai que vous m’amusez beaucoup (et d’un certain côté, vous me rendez également service). Il s’ensuit que votre démonstration prenant pour exemple le vélo rouge est totalement à côté de la plaque. Sur le coup, vous commettez une erreur de raisonnement par fausse analogie.
Après ces quelques précisions, revenons maintenant sur votre art de l’interprétation, il est très facile de comprendre que votre explication du mot « simpliste » est vraiment archétypale des interprétations « simplistes » que vous vous faites d’une définition, d’un concept, d’une théorie, d’une idée, etc.
À partir de la définition que vous fournissez, vous trouvez le moyen de la simplifier à l’excès et de lui faire dire ainsi ce que vous avez envie d’entendre. Mais bon sang, « qui ne voit pas ou ne représente pas le réel dans sa complexité » ne signifie pas (n’est pas l’équivalent de…) ce que vous traduisez par « veut dire que le raisonnement est faux, car oubliant des éléments réels importants ».
La nuance de taille que vous éludez (encore… vous n’avez pas conscience de vos propres abstractions qui sont pourtant flagrantes dans cet exemple-là) est celle-ci : vous pouvez très bien tenir un raisonnement correct tout en aboutissant à une conclusion fausse, car, justement, vous éludez (la Sémantique Générale parle d’abstraction = abstraire = oublier) des éléments réels importants. D’où le simplisme que je vous reproche qui colle totalement avec la définition que vous me communiquez : votre raisonnement est juste (celui de la psychologie ‘surviste’), mais le fait d’oublier des éléments réels importants vous conduit à décrire une réalité mutilée.
Toute la difficulté consiste à comprendre que même un raisonnement valide peut aboutir à une conclusion fausse parce que justement certains éléments importants ne sont pas intégrés dans les données du problème.
Mais pour comprendre cela, encore faut-il sortir des schémas de pensée préprogrammés du système aristotélicien.
Au sujet des questions, il aurait été souhaitable que vous répondiez déjà à la première que deux personnes vous ont posée, à savoir d’où sortez vous l’affirmation selon laquelle « si on n’accepte pas les théories Freudienne, c’est qu’on est en phase de déni... » ?
Votre première réponse, et le texte auquel vous m’avez renvoyé, ne peuvent en aucun cas être « simplifié » en une telle affirmation. Bien au contraire, ce texte dit des choses fort intéressantes qui sont applicables à n’importe quel nouveau modèle (y compris celui de la ’psychologie du survisme’).
Quant à votre hostilité envers la psychanalyse, je suis bien heureux que les réponses de P. H. vous ailles si bien. Moi aussi, elles me vont bien en ce qui concerne la psychanalyse classique purement freudienne (souvenez-vous, les 2 FREUD). Mais les réponse de P. H. diffère sensiblement des interprétations que vous lui attribuez. Ainsi, j’ai pu noté qu’il disait de FREUD : « Merci à FREUD pour son combat contre l’obscurantisme... »
Autres questions de votre part :
<<<<<On remet les compteurs comme il faut :
« prônez-vous un changement de façon de raisonner ? » oui / non ? OUI, je m’en suis expliqué longuement, il est curieux que vous n’ayez pas relevé la remise en cause du schéma aristotélicien que j’ai présenté.
« êtes-vous capable de raisonner sans utiliser des termes freudiens ? » oui / non ? OUI, si vous aviez lu les liens que je vous ai communiqué, vous ne poseriez même pas la question.
« rejeter un modèle peut-il se faire avec étude de ce dernier ? » oui / non ? OUI : rejeter un modèle doit même obligatoirement se faire avec étude de ce dernier. Sans cela, c’est se comporter en imbécile heureux content de foutre la merde dans les débats auxquels il participe. Sous-entendu, rejeter un modèle que l’on ne connait absolument pas est une hérésie. A ce titre, vous m’avez déjà démontré que vous ne connaissiez pas la théorie de la perversion narcissique. Dès lors, qu’est-ce qui vous donne le droit de la rejeter sans l’avoir étudié ???
« quel
type « d’étude » trouve grâce à vos yeux ? » (sachant que la psychanalyse
n’a jamais été étudiée de façon scientifique / si vous connaissez une
étude publique dans ce sens... la seule officielle que je connaisse à
conclu que c’était une mauvaise approche.) TOUTES, y compris la votre, et NON, le rapport de l’INSERM ne dit pas que la psychanalyse est une mauvaise approche (je l’ai en entier, si vous le voulez je vous le communique en fichier PDF. Par, ailleurs, j’ai également lu Le livre noir de la psychanalyse et je trouve totalement stupide cette guéguerre entre TCC et psychanalyse. Les deux approches sont complémentaires et non pas concurrentes, c’est un peu l’idée que je défends dans mon prochain article) <<<<<
28/04 20:54 - Aita Pea Pea
@Jane En même temps un papier sur ces connards narcissiques...faut pas rêver.
28/04 20:18 - Jane
@Marc Chinal vous êtes hyper agressif et insistant..... comme c’est désagréable.....
28/04 18:54 - Jane
@Philippe VERGNES Bref , A ma conclusion ! très personnelle, beaucoup de parents ne devraient (...)
28/04 18:50 - Jane
@Philippe VERGNES Enchanté Monsieur, c’est un article qui date. Cependant, j’ai (...)
07/07 14:49 - Julie
Disons qu’en systémie. Si on veut provoquer du changement. On considère que les (...)
26/11 20:42 - Marc Chinal
Ma question : le pervers est donc pour vous « l’inverse » (à quoi ? on ne saura jamais) (...)
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