Une œuvre « interpellante »...
C’est la loi de toutes les guerres, que, plonges dans des situations que l’on serait tente de qualifier « d’anormales », n’était leur caractère éminemment répétitif, venant d’échapper a la mort et a la terreur panique des combats, dans des situations ou tout est permis, des hommes semblent pris d’une fureur genesique irrépressible.
Je pense que le premier point est de ne pas oublier la facilite que l’on a a les juger a froid, ou plutôt bien au chaud devant son écran.
C’est la particulièrement triste réalité de cette guerre la, qu’en gros, elle fut menée par trop d’ allemand comme une guerre d’extermination deliberee des peuples slaves entre autre.
Le soldat soviétique, qui depuis Moscou, n’a plus vue une maison,un monument, une usine et sans doute une femme intacte, sans parler de 20 millions de morts souvent civils, on peut comprendre, sinon justifier qu’il ne soit pas toujours reste raisonnable.
A cela s’ajoute une tradition purement socialiste. Dans l’iconographie soviétique, on a toujours UNE kolkhosienne et UN ouvrier. Quand on sait dans quelles conditions les milices urbaines socialistes ont dekoulakisee, on imagine les dégâts collatéraux de la fraternisation ville campagne aux temps heroiques de la grande révolution.
Par la suite, et je l’ai vu de mes propres yeux, le droit de cuissage est reste une réalité forte de la société soviétique.
Ce thème n’est d’ailleurs pas nouveau, je me souviens a l’époque de solidarnosc, d’un tableau fonde sur un jeu de mot. Il y avait de nombreuses œuvres officielles sur « Lénine en Pologne. Un peintre avait montre 4 pieds dans un lit et titre l’équivalent de »Lénine dans la polonaise« . dans les rapports conflictuels entre personnes et peuple, les metaphores sexuelles sont rarement absentes. N’en deplaise a Adorno, cela veut sans doute plus dire qu’on a affaire a des humains que nécessairement a des totalitaires.
Autre aspect plus subtil. Le monument rappel que la ville était aussi et historiquement surtout allemande...
J’ai encore pris le thé il y a des années a Dantzig, chez une vieille polonaise qui se souvenait avec émotion de son école primaire sous guillaume II.
Le monument rappel aussi, les fondement de la polonisation définitive par épuration ethnique de cette ville, et pour le coup, vraiment, grâce au »libérateur soviétique« .
Il parle explicitement des femmes allemandes.
De ce point de vue, il me semble qu’il s’adresse d’abord aux polonais.
Il a un cote très chrétien, au sens de René Girard : »n’oublie pas que ta société est fondée sur des crimes« . Comme toutes les societes.
Cet artiste, nous remémore que si il est polonais dans une Dantzig polonaise, c’est aussi parce que les soldats russes ont viole des allemandes...
Depuis la chute du mur, les allemands multiplient les maladresse dans ces régions douloureuses. Ils achètent et investissent dans les zones ex allemande. La fête de la réunification coïncide m’a t’on dit avec l’anniversaire de la déclaration de guerre. En son temps, même Walesa, a rappelle que les polonais étaient un peuple slave et donc avec de nombreuses proximité avec les russes par rapport aux allemands....
Enfin, l’expérience socialiste soviétique est un échec épouvantable sur tous les plans. Il reste en gros 2 succès, Gagarine et la guerre. ( si on peut appeler cela un succès vu le cout humain). Si on s’attaque ce mythe, sur le ton, »c’était pas blanc bleue« , on s’attaque a tous ce qui reste aux peuples soviétiques. C’est peut être au fond très sain a long terme, mais il ne faut pas s’étonner qu’ils réagissent.
Notamment qu’ils aient du mal a comprendre que cette sculpture veut sans doute plus défendre notre commune humanité qu’attaquer le soldat russe. Le placer prêt du monument russe n’était peut être pas d’une grande finesse.
Enfin, j’ai aussi pris le thé ( Oh destin !) avec une autre grand mère, allemande celle la, a Francfort sur l’Oder, dans l’Allemagne socialiste a la fin des années 70. Elle avait été »libérée« par une régiment de tatar mongol qui avait pris ses aises avec elle. Elle en pleurait encore. Mais elle était vivante. Parce qu’il existe encore des viols, mais plus d’autres »horreurs de la guerre" dans nos régions, il ne faudrait pas finir par croire que ces dernières se résument a cela. La multiplication des livres, films, études, sur les viols, notamment allies pendant la guerre est aussi un exercice méritoire a certains égards. Il tourne parfois au combat féministe betassou et au révisionnisme historique ( tout est dans tout et tous se valent). Oui un viol est un viol, un homme est un homme, une femme une femme, mais une démocratie libérale n’en est pas pour autant la meme chose qu’un fascisme ou un bolchevisme.
Sur l’esthétique ? Je ne suis pas assez cultive pour juger et la photo est bien petite...
27/10 20:45 - antyreac
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27/10 19:51 - zelectron
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27/10 17:47 - antyreac
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27/10 14:33 - Venceslas
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