ah oui et comment ?
les jours d’hiver froid sont en général ceux-là même où le climat est anticyclonique donc sans vent. La capacité électrique française est suffisante mais il peu y avoir des pointes qui ont augmentées. Il semble cependant, que des techniciens ne soient pas d’accord avec vos dires.
Dominique Maillard, Président du directoire de RTE.
(13 mars 2012)
P80 : La progression de la pointe (102 GW le 08 février dernier) a été de 30% en 20 ans, soit une croissance plus rapide que celle de la consommation moyenne. La sensibilité actuelle est de 2300 MW par degré.
P81 : Sur les 102 GW nous importions 8 GW soit 7% de notre consommation. Des opérateurs peuvent avoir intérêt à acheter de l’électricité à l’étranger plutôt que de la produire en France, pour autant, évidemment que les capacités d’importation soient suffisantes. Il est possible d’importer jusqu’à 9 GW, 10 GW au grand maximum.
P85 : L’intermittence. Trois solutions 1) Le stockage d’énergie. C’est selon moi la bonne solution à
terme, mais il faudra trouver les structures adéquates, des technologies fiables, utilisables à des coûts
raisonnables. 2) le développement des réseaux. Le Danemark a une capacité d’interconnexion de 5 GW, égale à sa puissance de pointe. Cela signifie qu’à certains moments, si le vent ne souffle pas au Danemark, ce pays peut importer la totalité de son énergie de l’étranger. Quand il y a du vent, il peut aussi exporter la totalité de sa production.
3) Des moyens de compensation. Quand la ressource éolienne ou PV fait défaut, on doit pouvoir démarrer d’autres moyens de production.
P86 : C’est RTE qui paye les MWh de pertes et qui répercute ce coût dans ces charges. Les pertes représentent 2% en volume et 20% du coût du transport. La distribution supporte 5% de pertes parce que l’électricité est distribuée à des niveaux de tension plus bas.
P93 : Les prix négatifs sont souvent liés à une surproduction d’ENR qui s’écoule parce qu’elle a la priorité sur le réseau.
P95 : Le consommateur domestique paye son électricité environ 80 €/MWh HT, 115 € TTC. Le coût du transport représente 8€ soit 10% du prix final.
Aujourd’hui le consommateur domestique paye moins pour le transport d’électricité qu’au titre de la CSPE.
NDLR : Mais ce sont les dire sous serments d’un « nucléocrate » devant le sénat donc faux pour le SDN de Lhomme