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Commentaire de Philippe VERGNES

sur Pervers narcissique : mythe ou réalité ? Point de vue critique (partie 1/2)


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Philippe VERGNES 24 octobre 2013 22:43
J’aurais selon vous dévié le débat ???!!!

Hu-hum, voyons, voyons : question toute simple qu’est-ce qu’un débat ?

Si l’on consulte le dictionnaire en ligne du CNRTL, la définition de débat est : « Action de débattre ; discussion généralement animée entre interlocuteurs exposant souvent des idées opposées sur un sujet donné ». Effectivement pris comme tel, on pourrait supposer que nous débattons, mais les généralités n’étant pas ma tasse de thé, approfondissons un peu les choses. Que signifie faire « action de débattre » ?

Débattre = « Discuter avec vivacité et chaleur en examinant les aspects contradictoires d’une question, d’une affaire, etc. » Tiens, tiens... c’est un peu plus précis. Si l’on peut dire que nous discutons avec vivacité, le terme de chaleur est plutôt mal indiqué ici. L’expression plus approprié serait celle de froideur’. « Examiner les aspects contradictoires d’une question, d’une affaire, etc. » paraît bien correspondre à nos échanges, mais c’est déjà un peu plus clair car pour débattre encore faut-il ’examiner’ (observer, regarder avec attention ou application) les aspects contradictoires d’une question. Peut-on dire pour l’occasion qu’il y a un examen contradictoire mutuel, seul garant d’un débat équitable, des questions qui nous opposent ???

Manifestement NON, pour la simple est bonne raison que je prends soin d’examiner chacun des arguments, lorsqu’il y en a, que vous exposez ici et je vais même jusqu’à prendre connaissance de tous les liens que vous me communiquez en guise de réponse. Ce que j’ai pu maintes fois vous prouver, or cette attitude est-elle réciproque ???

Nullement !

Vous l’avez aussi maintes fois prouvé.

Il s’ensuit que la seule personne qui cherche à débattre ici, c’est moi, vous... vous ne faites que vous écouter parler.

D’où ma suspicion depuis confirmée que le seul discours que l’on puisse tenir avec vous est un dialogue de sourd.

Dans ces conditions, et devant votre lourde insistance aux dénigrements, je n’ai fait que dévier un dialogue de sourd sans queue ni tête face à un interlocuteur qui pratique le nombrilisme et le simplisme à outrance.

Rappels xxx :

La notion de perversion narcissique n’est pas freudienne. Ce que vous avez admis, mais dès lors pourquoi sans cesse insister sur le freudisme. Chercheriez-vous à noyer le poisson depuis le début ??? Que tentez-vous de prouver en insistant de la sorte ??? Cherchez-vous à vous rassurer ??? Vous avez suivi une psychothérapie qui a mal tournée et vous en voulez à tous les psychanalystes ???

Rappels xxx :

A l’exception d’une seule, vous n’avez répondu à aucune question qui vous avez été posée, allant même jusqu’à écrire « Quelle question ? Vous écrivez tellement (trop ?) que tout est noyé » Il est sur que lorsque l’on attache un soin si minutieux à ignorer TOUTES les questions qui vous sont posées, on finit par ne plus savoir à laquelle on doit répondre. Mais, en fait, il faut répondre à TOUTES, ce qui n’aurait pas pris beaucoup de temps si cela avait été fait régulièrement comme on est en droit de l’attendre dans un débat contradictoire, mais courtois. Toutefois votre spécialité est plutôt de répondre à des questions... en posant des questions.

Je vous retourne maintenant votre remarque qui atteste (une fois de plus) que vous ne parlez que de vous dans vos messages : « creusons un peu plus votre grave problème (commun à beaucoup) de ne plus arriver à déterminer les causes et les effets (les causes venant avant les effets dans la ligne de temps) ». Par ailleurs, vous illustrez (une fois de plus) votre incroyable don pour le simplisme.

Dans l’exemple du rire et de ses causes que je reprends, je dis précisément : « j’ai juste lu l’article Wikipédia à ce sujet et qu’y trouve-t-on au chapitre des causes du rire ? Je vous le cite (comme quoi…) : « Aujourd’hui, on commence à comprendre ce qui confère au rire cette dimension de partage irrésistible. Il s’agit probablement de phénomènes d’empathie assez fondamentaux, faisant intervenir les systèmes miroirs du cerveau, probablement les neurones miroirs… » [...] Dans ce même chapitre, il est fait état de plusieurs causes du rire parmi lesquelles, en tout premier lieu l’humour, puis vient les chatouilles et en dernier la peur comme réponse au stress (autrement dit l’angoisse). Il suffit de parcourir n’importe quel site de blagues ou d’humour pour comprendre que les histoires drôles qui nous font rires ne sont pas exclusivement basées sur la peur, loin s’en faut... »

Dans ce que je dis du rire, il y a plusieurs éléments importants :
1- J’ai pris mes infos sur le site Wilkipédia (un examen attentif vous aurez conduit à aller vérifier, ce qu’une fois de plus vous n’avez pas fait) ;
2- On peut y lire un chapitre sur les causes du rire ;
3- Je précise en recopiant ce que j’ai trouvé sur le site, à savoir que l’empathie est bel et bien impliquée dans le rire (il n’a jamais été question d’en faire une cause, sauf dans vos interprétation simpliste) ;
4- J’indique enfin que dans ce même chapitre, il est fait état de plusieurs causes du rire parmi lesquelles, en tout premier lieu l’humour ;
5- J’indique qu’il suffit de parcourir n’importe quel site de blagues ou d’humour pour comprendre que les histoires drôles qui nous font rires ne sont pas exclusivement basées sur la peur, loin s’en faut.

Un argumentaire qui comporte pas moins de 5 éléments importants. Or, qu’est-ce que vous retenez pour appuyer votre raisonnement ?

Le seul élément qui puisse satisfaire à votre démonstration.

En fait, en guise de démonstration, c’est une fois de plus de votre simplisme dont vous témoignez.

Un simplisme qui, à force d’être redondant, en devient véritablement lourd.

Pour le coup, vous pouvez effectivement dire que le raisonnement est faux car oubliant des éléments réels importants.

Pour finir au sujet du freudisme dont je n’ai finalement que peu faire (j’ai déjà précisé que j’étais d’accord avec ce que disait P. H., mais pas avec ce que vous dîtes vous, car même en vous référant à lui, vous réussissez à pervertir ses propos) vous n’avez de cesse de faire dévier ce que vous appelez un débat sur ce détail-là : vous devriez vous surveiller, votre acharnement tourne à l’obsession.


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