C’est vous qui faites erreur et vous nous démontrez une fois de plus votre incapacité à « Observer » et à analyser. Mais je dois avouer ne pas être surpris que vous vous contentiez d’arguments dignes d’un comptoir de café.
Petite leçon juridique (bon là j’avoue, on dépasse peut être le niveau collège) : EDF et AREVA sont des entreprises de DROIT PRIVE ! Bien que l’État soit actionnaire majoritaire, il ne peut pas intervenir comme bon lui semble pour éponger une dette comme il pourrait le faire avec une EPIC (ex la SNCF). En effet, les EPIC bénéficient d’une garantie automatique et inconditionnelle de l’Etat, ce qui, dans le cas d’EDF ou D’AREVA viole l’article 87 du traité européen (c’est d’ailleurs ce qui a motivé le changement de statut d’EDF). Par ailleurs, l’UE considère également que des conditions de crédit favorisées constituent une aide qui viole l’article précédent cité.
La seule voie possible est donc l’augmentation de la part de l’État dans le capital.
Or depuis la création en 2001 d’Areva, la part de l’État a même diminué (je vous laisse chercher l’historique sur le site du groupe). Les provisions faites par AREVA pour le surcoût des différents EPR n’ont donc pas coûté un centime à l’État ! Même en 2011, lorsque le groupe a affiché une perte de 2Mds d’€ suite à la réévaluation du projet Uramin (c’est là un autre problème), l’État n’est pas intervenu, l’entreprise s’est débrouillée seule, en imposant notamment un gel des salaires.
Quant à EDF, depuis son changement de statut en 2004, les dividendes versés annuellement à l’Etat (2-3 Mds d’€), me font penser qu’il s’agit là d’un bon placement ! D’autant plus quand je vois les différences de facture des deux côtés du Rhin.
Puis dernier point, ces deux entreprises, dont la grande majorité des emplois se situent en France, réalisent bien plus de 50% de leur CA à l’étranger. Elles participent donc positivement à la balance commerciale !