Salut Alinea,
cela m’ennuie bien de devoir poser mon premier com, sur un article de cet auteur que je n’ai jamais commenté, non sans le suivre à la trace,
et de devoir en plus commenter à côté...
j’étais bien peinard moi qu’Achéron avait vite fait un super-job, et trois p’tits tours et puis s’en vont.
mais alors...
que ces chiens si bien écrasés me rappellent soudain à votre mémoire ! là non, je dois dire que j’en reste coi.
et donc surtout je ne chercherai pas à m’y retrouver, ça doit vous être propre comme association...
bon, rappelons-nous quand même quelques évidences, et profitons-en au passage pour rester dans le fil de l’article.
sur les forums, c’est seul ou entre amis ?
ni l’un ni l’autre voyons, et évidemment les deux ?
vous parlez de doublons, n’avez-vous pas expérimenté, Alinea si présente, que des sites comme AV vous laissent le choix entre multiplier les avatars ou griller ?
pour ma part, n’étant pas un fervent jongleur je suis pour l’identité unique,
donc, sur le grill, ça chauffe assez vite en général, au lance-flamme des propos les plus mielleux ;
à cette étape, trois choix : créer le fake du fake d’un fake / se casser / clignoter.
pour ma part je clignote, donc politique d’AV régulier, sauf que l’on commente une à deux saisons max l’année, puis voilà, ça n’empêche ni de vous lire, ni de s’instruire de quelque jackerie bien placée.
hélas vous constaterez qu’il y a là de grands mouvements, presque de vraies vagues migratoires,
les qui s’en vont, les qui comeback, les qui squattent à faire le gué, y’a de tout.
si l’Ariane est partie, c’est surtout Montagnais qui creuse un abîme dans le coin de son silence.
des amis ? ah aucun doute, mais au fait de qui s’agit-il ? et vous Alinea, cette voix ?
bref, vous voyez bien que c’est pas donné ces histoires de voisinages, de palier...
tiens, le grand easy ? m’en avez-vous jamais touché un mot ? disparu d’un coup.
ce n’est ni notre condition, ni notre propre, il faut prendre tout cela très positivement.
peut-être l’auteur écrit-il sous l’influence d’une grande concentration scorpionnée ? peut-être n’est-il jamais tombé sur l’origine de tout cela dans la mobilisation totale de jünger ? peut-être a-t-il visité plein de pays d’ailleurs, où le groupe est là bien présent autour, famille, amis, proches, smallas, mais passant un peu vite, et pour les besoins de contraste, il oubliât le cauchemar du pouponnage intensif, de la persécution réelle, que tous ces entou-rages parfois souvent nous révèlent.
souvent ne choisit-on pas non pas d’y mettre un terme, de demander la récré ?
c’est vieux comme le monde, Aristote : « ô mes amis, il n’y a nul ami... » beau paradoxe, tout y est, certains ont écrit des pavés sur cette ligne introuvable mais citée par Montaigne pourtant.
bref Alinea, mes doigts en décomposition ne sauraient, si jeunes et poupons, taper ces lignes... je pète la forme, et je suis comme vous, entouré de paysages choisis, discrets, plutôt anglais de mise en forme, et sachant combien l’amitié se fait d’abord de vols parallèles, en intelligence, plutôt que d’intrusions oisives, et peinées.
de sorte que je peux laisser à d’autres le loisir de la galipette, sachant combien, si l’on choisit de remplir à la main, bien crissante, quelques milliers de pages - de quoi constituer une dizaine de volumes suivis histoire d’écraser à jamais la marcelle - eh bien la décision numéro un c’est de ne pas disperser son écriture. AV donc pour se détendre la plume, rien de plus.
AV à vous Alinea, et à quelques autres,
je suis bien là, assez régulièrement,
car s’il est vrai que le ressenti est d’amitié,
le réseau est riche en surprises.
je serai donc là, en mode voltage réduit, en attendant que mes scribouillages persos bloquent, et que j’en sois alors soudain catapulté là, régulièrement, pour venir finalement m’écraser silencieusement dans un commentaire enthousiaste de l’un de vos écrits ;
et comme c’est Av, et le monde quoi, nul ne se rendra compte que mon comm, discuté mais resté de ma part sans réponse, témoignera à vif, que j’aurais crevé là, au pied d’un de vos articles, sans que nul ne s’en remue, sinon pour cette épitaphe Avesque que j’aurais été un beau salaud de solitaire.