<<<<<<si, comme vous le soutenez, la peur est la seule et unique cause du rire<<<<<
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Et hop, encore une simplification abusive de votre part.
Le rire est le résultat d’une analyse du cerveau, dont le jugement a hésité entre « danger » et « finalement pas de danger ». Voilà pourquoi le rire ne peut exister sans peur.
Ce qui est différent de « la peur est la seule et unique cause du rire ».
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<<<<cessons-nous de rire lorsque les chatouilles sont devenues une
information claire pour le cerveau et que le circuit de la peur a été
désactivé ??? La réponse est évidemment non.<<<<<<
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Le rire lié aux chatouilles peut être maîtrisé.
Pourquoi ?
Parce que lorsque le cerveau a clairement identifié d’où venait l’information du « contact », qu’il n’y a plus de « surprise » (il n’y a plus le caractère « danger » de la surprise) la part « danger » n’est plus suffisante pour déclencher la réaction nerveuse du rire.
Lorsque le cerveau se « concentre » sur l’idée de ne pas réagir, l’influx nerveux crée par le contact tend à générer de l’agacement plutôt que du rire. Mais bien souvent notre cerveau ne comprend pas cette « électricité » qui crée des contractions abdominales. Ces réactions physiques difficilement contrôlables représentent toujours un « danger relatif » (même si vous savez que c’est un(e) ami(e) qui vous touche) générant encore du rire.
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<<<<< Ce qui remet sérieusement
en question l’explication attribuant la peur comme seule cause possible
du rire, même lors des chatouilles.<<<<<<
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Conclusion invalidée par la démonstration précédente.
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PS/
« cf. Joseph LEDOUX, Le cerveau des émotions.... »
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c’est toujours amusant de croire qu’on a plusieurs cerveau : celui des émotions, celui de l’intelligence, celui de la peur, celui des maths, etc.
Les émotions sont extrêmement faciles à comprendre, à condition de ne pas prendre des causes pour des effets.