@ Marc CHINAL, bonjour,
«
L’eugénisme est bien plus utile à la validation de la psychanalyse, car seule
la génétique pourrait expliquer « l’obligation » de vouloir avoir des
relations sexuelles avec son parent opposé. (obligation qui dans la réalité
n’est évidemment pas vérifiée, mais qu’importe, toute la psychologie façon
freudien est basée dessus). »
C’est bien pour cela que je vous ai déjà dit que votre science n’avait rien à
envier à l’idéologie néolibérale que vous prétendez combattre. Mais pour
comprendre cela encore faudrait-il comprendre les différents débats (qui
parfois n’en sont pas puisqu’il ne s’agit que d’imposer un point de vue par
rapport à un autre) qui ont animé et qui animent encore cette discipline.
Sur un
autre registre, votre approche à les mêmes défauts que la psychanalyse (telle
qu’elle est connue du grand public : le second FREUD, mais encore faut-il pour
cela en connaître l’histoire et ne pas broder autour comme vous le faites, ce
qui serait vraiment très long à expliquer ici, mais les psychanalystes n’ont
pas tous suivis ce chemin et cependant vous les mettez tous dans le même sac).
En fait,
vous jetez le bébé et l’eau du bain avec sans vous posez de question et c’est
en cela que vous ressemblez le plus aux « puristes » freudiens que
vous critiquez.
Ce n’est
pas un reproche en soi tant cette attitude est courante, mais ceux qui veulent
vraiment agir pour « changer le monde » devraient, selon moi, ne pas
tomber dans ce genre d’amalgame et creuser un peu mieux ces questions-là avant
de les critiquer benoitement. Sinon, comme je vous disais tantôt, c’est
remplacer ce qui ne marche pas par des modèles supposés fonctionner sans avoir tiré
de leçon de nos échecs.
« Le
point de vue surviste prend parfaitement en compte les circonstances puisque
c’est « une information » qui généralement vient de l’extérieur, qui
est analysée comme « danger puis finalement pas de danger », qui
ensuite génère la réaction nerveuse du rire. »
Si, comme vous le prétendez, « le point de vue surviste prend facilement en compte les circonstances » il inclurait dans sa mécanique du rire les phénomènes d’empathie = danger relatif perçu pour autrui et non plus danger relatif perçu pour soi. Mais pour vous l’empathie est hors sujet (ce qu’infirme bien le paragraphe Wiki - dont la source est le magazine Cerveau & Psycho - cité précédemment). Vous ne pouvez donc pas comprendre que dans le cas du danger relatif perçu pour autrui, ce n’est pas la même mécanique du rire qui entre en jeux.
De plus,
vous m’avez « bassinez », c’est le cas de le dire avec votre : « sans
peur, pas de rire » et vos explications alambiquées. Je ne crois que vous
ayez eu l’intention de « m’enfumer » avec vos réponses saugrenues,
mais les amalgames que vous faîtes entre les différents concepts sont purement
ahurissants : LE DANGER N’EST PAS LA PEUR !
En
confondant l’un et l’autre, vous attestez comme vous le faites que votre
science du ‘survisme’ (ou l’interprétation que vous en faites) NE PREND PAS EN
COMPTE L’ENVIRONNEMENT ou les circonstances extérieures. En prétendant
péremptoirement que l’empathie n’a rien à voir avec le rire, vous attestez
encore de ce fait-là.
POURTANT, VOUS LE NIER !
Mais vous
ne le voyez pas et c’est cela qui est vraiment « fascinant » : c’est
la puissance du déni lorsqu’il trouve à s’exprimer comme ici.
Et là, je
dois dire que nous basculons dans un autre monde.
Encore une
fois, ce n’est pas un reproche, c’est simplement une curiosité de ma part, car
en réalité, la question qui se pose (et que toutes les personnes consciencieuses
doivent se poser dans beaucoup d’activités, psychologie, philosophie et bien d’autres) c’est comment venir à bout de ce déni ?.
Concernant
votre affirmation (ironique au moment ou vous l’aviez formulée) : « sans
peur pas de rire » ; il aurait été beaucoup plus juste de
dire : « sans danger, pas de rire », car c’est bien parce qu’il n’y
a pas eu de peur que le rire est déclenché, mais comme vous confondez les états
externes (le danger) avec les
états internes (la peur),
vous pouvez dire des âneries telles que : « sans peur, pas de rire »
et brodé indéfiniment avec en émettant une suite de contradictions ou de
sophismes assez aboutis, je dois le concéder, ce qui signifie que vous avez vraiment
travaillé sur votre sujet.
Marc CHINAL : <<<<chaque émotion suit un chemin différent dans
notre cerveau<<<< C’est à dire ?
Illustration en image : http://www.massgeneral.org/News/assets/Wedeen%20human%20brain%20web.jpg
Aujourd’hui, grâce à des techniques de plus en plus sophistiquées, les chercheurs sont en train d’aboutir à une cartographie ultra précise des connexions neuronales. Ce qui permet désormais de se repérer dans le cerveau. Nous savons rendre le cerveau « transparent » afin d’en étudier toutes les connexions (Denis LE BIHAN, Le cerveau de cristal) et les chercheurs sont en train de retracer l’influx nerveux de chacune de nos émotions afin d’en connaître toutes les implications. Cependant, l’émotion la plus étudiée à l’heure actuelle est celle de la peur (cf. Joseph LEDOUX, Antonio DAMASIO, Jean-Pierre CHANGEUX, etc.). Il en ressort que chaque émotion possède son propre réseau de neurones qui est interconnecté ou pas avec d’autres. Les recherches neuroscientifiques sur les émotions sont très récentes, mais du côté des neurosciences, plus personne ne doute que se sont nos émotions qui sculptent notre cerveau : « Au centre du cerveau humain se trouve un ensemble de structures parfois appelé « cerveau émotionnel » : le système limbique. On sait aujourd’hui que nos émotions « sculptent » le tissu neural » (Comprendre le cerveau : naissance d’une science de l’apprentissage, OCDE/CERI, p. 14).
28/04 20:54 - Aita Pea Pea
@Jane En même temps un papier sur ces connards narcissiques...faut pas rêver.
28/04 20:18 - Jane
@Marc Chinal vous êtes hyper agressif et insistant..... comme c’est désagréable.....
28/04 18:54 - Jane
@Philippe VERGNES Bref , A ma conclusion ! très personnelle, beaucoup de parents ne devraient (...)
28/04 18:50 - Jane
@Philippe VERGNES Enchanté Monsieur, c’est un article qui date. Cependant, j’ai (...)
07/07 14:49 - Julie
Disons qu’en systémie. Si on veut provoquer du changement. On considère que les (...)
26/11 20:42 - Marc Chinal
Ma question : le pervers est donc pour vous « l’inverse » (à quoi ? on ne saura jamais) (...)
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