Bonjour Abdalaye,
On peut observer une réticence visible de la part de la chancelière allemande A. Merkel et de la part du Président français François Hollande, une réticence qui en dit long en ce qui concerne l’espionnage et la surveillance des citoyens..
La réticence allemande sur cette question vient du fait que les services de renseignement du pays (BND) espionnent eux aussi intensivement sur internet, et sont en train d’étendre massivement leurs capacités à le faire. Le service de renseignement étranger était également informé – au moins en partie – des programmes d’espionnage américain et britannique, et il en a bénéficié. source
Après la chute du mur de Berlin en 1990, les opérations de surveillance internationales n’ont pas été interrompues, mais étendues. À partir de 1994, le BND filtrait le trafic des communications internationales pour, entre autres, trouver des indices concernant des attentats terroristes, des contrefaçons, des trafics de drogue et d’armes. Le professeur de droit pénal de Hambourg Michael Kohler et le journal Taz avaient déposé une plainte devant la Cour constitutionnelle fédérale en 1998 contre cette pratique. Après deux jours de procédures, la Cour avait classé l’affaire sans suite. source
Tout comme avec les agences de renseignement américaines et britanniques, le BND accède aux informations directement depuis les principaux routeurs internet. D’après l’hebdomadaire Der Spiegel, l’essentiel du contrôle du trafic « a lieu à Frankfort, dans un centre de traitement des données qui appartient à l’Association des industries allemandes de l’internet. Par ce routeur, le plus important d’Europe, passent des courriels, des appels téléphoniques, des conversations Skype et des textos venant de régions qui intéressent le BND. » source
La France ne fait pas exception dans la matière d’écoute voire d’espionnage !!!
... à une époque le simple cryptage à été même interdit
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Surveillance d’Internet : les mouchards de la France
Un cout extrait :
La France n’est plus en reste dans ce domaine. Selon nos informations, elle vient même d’autoriser, pour la première fois, l’utilisation d’un tel logiciel espion. Après l’Italie et l’Allemagne, et avant l’Espagne et les Pays-Bas, les autorités tricolores se sont dotées secrètement de cet arsenal avec le concours de la société Ercom, soutenue par le Fonds stratégique d’investissement (FSI). Ce spécialiste des tests et de la mesure de performance des réseaux de télécommunications a bénéficié d’une levée de fonds de 18 millions d’euros en 2011. Ironie du sort, le concepteur de ce mouchard 2.0 a développé une gamme de produits, Cryptosmart, destinée à sécuriser les communications sur un PC ou un mobile...
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Ahhh la vie est belle, ainsi nous impôts sont utilisé à nous espionner ....