le grand avantage de Bayrou c’est sa parfaite nullité qui fait que, ayant été plusieurs fois ministre (dans des gouvernement de droite les plus réactionnaires et libéraux (Juppé et Balladur), personne ne sait exactement ce qu’il y a fait, sauf peut-être les enseignants qu’il a fait descendre par centaines de milliers dans la rue avant de retirer son projet de loi pour les cathos de provinces.
Ci-dessous un extrait d’une news Reuters parue il y a quelques jours :
"Reuters du 21/02
En 1994, M. Bayrou, alors ministre de l’Education, avait en effet dû faire face à la fronde des personnels de l’enseignement publique et des partisans de la laïcité, avec la réforme de la loi Falloux. Il souhaitait notamment intégrer les enseignants du privé dans l’Education nationale et faire supporter par les collectivités territoriales les investissements immobiliers des écoles privées. Le 24 janvier 1994, au terme de plusieurs journées de défilés, un million de personnes manifestaient à Paris pour défendre l’école publique.
Le secrétaire général du SGEN-CFDT Jean-Luc Villeneuve se dit pour sa part « dubitatif » à propos d’un éventuel effet Bayrou. Pour lui, à part l’épisode de la loi Falloux, « il a été ministre de l’Education pendant de nombreuses années et s’est distingué pour l’essentiel en faisant du surplace, et en faisant du surplace, on ne traumatise pas les personnels. Donc, il n’a pas laissé un souvenir négatif ».