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Commentaire de Constant danslayreur

sur Le Pen fashion victim


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Constant danslayreur 1er novembre 2013 09:01

L’Algérie après avoir pourtant réussi à convaincre les américains de donner leur soutien, a tout fait en 2011 pour essayer de criminaliser à l’international le paiement de rançons aux preneurs d’otages.

Il est évident que le moindre sou cédé à cette engeance d’assassins, c’est non seulement autant d’armes et de moyens livrés à des groupes qui ont juré de verser tout le sang innocent - notamment algérien - qu’ils le pourraient, mais c’est surtout une croissance à deux chiffres assurée au lâche business du kidnapping de paisibles touristes ou travailleurs expatriés, c’est autre chose d’aller affronter une armée régulière qui vous tire dessus juste avant de faire un effort d’écoute de vos doléances…

Mais évidemment que c’est loin d’être aussi facile de convaincre des pays souverains de ne pas le faire. C’est d’autant plus difficile que bien malin parmi les opinions publiques celui qui pourrait trancher sur la meilleure conduite à tenir.

Les contradictions flagrantes de votre com sont révélatrices du malaise.

1 « Hollande s’est offert une page de pub, avec VOS SOUS et uniquement pour vous enfumer » comprendre, il n’avait aucun droit de le faire

2. « nos compatriotes otages de-part le monde, ne le sont encore que par la volonté de nos dirigeants » comprendre, ils doivent payer immédiatement avec VOS SOUS pour les libérer et non pas attendre une baisse dans les sondages.

3. « Réjouissons nous pour nos compatriotes » comprendre merci à ceux qui ont payé la rançon.

Aucun reproche dans ce que je dis hein, même les spécialistes reconnaissent le dilemme et au passage ce serait non pas l’État français mais Areva et Vinci, mieux, les assureurs contre le kidnapping, d’Aréva et de Vinci qui auraient casqué, autant dire que l’avenir du business morbide est assuré pour un moment  smiley

Dorothee MOISAN : Je ne me permettrai pas de juger quelqu’un, Etat, entreprise ou particulier, qui paie une rançon. Bien sûr, payer une rançon aujourd’hui, c’est plus d’otages demain. Théoriquement, il est donc évident qu’il faudrait que l’Etat, ni personne d’ailleurs, ne paie jamais de rançon. 

Toutefois, cette évidence théorique se bute au principe de réalité. Si demain mes parents sont enlevés, je serais bien sûr prête à tout faire pour les libérer. Y compris payer. Payer n’est en soi ni bien ni mal. Mais il faut être conscient que cela ne fera qu’alimenter le problème. Si demain je suis prise en otage, je ne refuserai pas que l’État paie pour moi s’il l’a décidé. Je ne lui en voudrai pas s’il ne paie pas. 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ex-otages-areva-et-vinci-ont-du-payer-la-rancon_1295860.html#bR8bP0YMrtL3A8fE.99


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