Bonjour Jelena,
ton com a le mérite de la clarté, et peut-être que effectivement sans le PCF, le FdG ne représente pas grand chose.
Toutefois les idées restent et n’ont pas été discrédités, et surtout le PCF ne se réduit pas à Pierre Laurent tout seul. Et pour ce que j’en sait des militants communistes de par chez moi, c’est bien la ligne FdG qu’il veulent, même si leur direction leur a ordonné de ne pas le dire.
Aujourd’hui en dehors de Mélenchon, plus personne ne parle à Gauche. Vous prenez 5 minutes de n’importe quel discours du grand Jaurès et vous le dites à l’époque actuelle, vous allez vous retrouver catalogué chez les extrémistes rouge-bruns avec des tas de Fergus pour vous dire que trop c’est trop.
Il y a une forme de violence dans cette lutte que la gauche avait totalement oubliée. Mélenchon avec son parler à rappelé la réalité de cette violence des rapports sociaux. Et oui, c’est papa Marx qui avait théorisé tout cela, et c’est le libéralisme qui a remis au goût du jour la moins dégrossie de ses théorie sur le rapport du capital à la violence sociale.
Il faut voir cela un peu comme ce qui s’est passé lors de l’arrivée du Front populaire en France. La presse est entièrement à droite, et très majoritairement antisémite. Les communistes et bolcheviques sont associés aux juifs et quotidiennement vilipendés. Mussulini vient de prendre le pouvoir en Italie, Hitler monte en Allemagne et toute la droite Française applaudit, se préparant à en finir avec la république.
Autant dire qu’il s’agit là d’un contexte qui fut extraordinairement défavorable à la gauche.
Et pourtant c’est le front populaire qui fut élu, et avec l’aide du peuple qui manifesta dans la joie et la bonne humeur, il réussit à arracher au patronat la matrice sociale qui a fait le bonheur de la France et sa croissance pendant toute l’après guerre.
C’est pourquoi même si les conditions paraissent terriblement adverses, il subsiste toujours un espoir.