@ Nabum
Vous écrivez ; « Pensons loin de tous les partis existants. J’ai bien dit tous ».
Comme je vous comprends, à ceci près que les partis n’en finissent pas de disparaître, et quand bien même sont-ils moribonds, lessivés, inadaptés, usés, ils n’en conservent pas moins des zélateurs acharnés à poursuivre des chimères politiques et idéologiques. Il n’est qu’à voir certaines contributions à propos de votre article.
Alors, penser loin de tous les partis ? Certainement pas, dans la mesure où, précisément, il existe un mouvement de fond qui se reconnaît parfaitement dans l’analyse que vous faites et qui -c’est mon cas-, n’est certainement pas prêt à laisser la place soit au retour des vieilles idéologies partisanes obsolètes, soit à l’aventurisme qui mène à l’impasse.
De qui s’agit-il ? De tous les partis actuels qui forment l’arc politique, de l’extrême gauche à l’extrême droite, sans oublier les protozoaires ou les ectoplasmes politiques qui encombrent ce théâtre d’ombres qu’est devenue la vie politique française : NPA, FdG, PS, UDI, MoDEM,UMP,FN.
Tous ces pseudo-partis de gouvernement sont, aujourd’hui, en fin de vie : leur patrimoine génétique est usé, atteint par ce processus de vieillesse et de dégénérescence qui frappe toute forme de vie, y compris politique.
La Nouvelle Grande Transformation économique, politique, sociale qui ouvre ce XXIè siècle offre un champ d’activités, de constructions, de réalisations d’autant plus extraordinaire qu’il est nouveau et qu’il sera ce que nous en ferons ; une réussite.
Vous écrivez fort justement, en conclusion de votre article, que « ce monde est fou et (qu’) il va joyeusement à sa perte. » Hé bien tant mieux ! Vous ajoutez : « Ce n’aura pas été faute de le dénoncer. Hélas, personne ne semble prendre en considérations l’urgence du moment. »
Hé bien si ! Vous, moi, des millions de gens, s’ils ne l’ont pas encore fait, vont prendre en considération l’urgence du moment. Savez-vous pourquoi ? parce qu’ils y aspirent, mais aussi parce qu’ils n’ont plus le choix. Et pour cela, il faut, comme vous le faites, comme nous le faisons tous, non seulement les éclairer, mais les guider, en dehors des écueils. C’est le propre d’un bon navigateur, Il se trouve que je suis un excellent navigateur et que, comme le disait Sénèque, il n’y a de vent favorable que pour celui qui sait vers où aller …
Cordialement,
Renaud Bouchard