"Le C.N.R (Conseil National de la Résistance) s’était une unification toutes tendances politiques ou confessionnelles confondues. Honoré le C.N.R, tout en refoulant un autre bord politique me semble un poils contradictoire."

Non le Conseil National de la Résistance n’était pas ce rassemblement de toutes les tendances politiques ou confessionnelles.
mais le rassemblement des forces résistantes. Et c’est une différence de taille. Car comme le reconnaissait Mauriac, seule la classe des travailleurs dans sa masse était résistante. Le CNR était de fait largement dominé par les communistes et les progressistes (Moulin, Aubrac..) ce qui a conduit à adopter comme programme du C. N. R. un programme largement écrit par les communistes. A la libération, ses principales mesures (nationalisation, sécu, retraites, statut de la fonction publique....) seront d’ailleurs mises en oeuvre par des ministres communiste.

Non le CNR n’était pas un consensus : écouter à ce propos L Landini FTP MOI et G Perret réalisateur du film sur le CNR les jours heureux qui sort en salle cette semaine. http://www.franceinter.fr/emission-lhumeur-vagabonde-gilles-perret-et-leon-landini

Rappelons que l’oligarchie capitaliste et ses parties - en particulier la droite, l’extrème droite et le centre - étaient largement compromis dans la collaboration. Eux qui ont massivement voté les pleins pouvoirs à Pétain après avoir interdit le PCF et refusé une alliance militaire avec l’URSS par anticommunisme (plutot hitler que le front populaire).

Pas besoin de boule de cristal. Le discours du FN est communautariste, mettant en avant les racines blanches et chrétienne de l’europe, dénonçant les syndicats et les forces progressistes. Violemment anticommuniste (voir la sortie ridicule de Le Pen traitant les journalistes ultra libéraux de France Inter ayant le malheur de rappeler les propos de papa Le Pen sur Mandela de radio bolchevik... rien que cela)

Quant aux syndicats, personnellement, je n’appelle pas syndicats les officines propatronales tel que la CFDT, ou la CGC.
La CGT ne semble pas être compromise dans l’affaire des caisses noires de l’UINM, et ce d’après les echos http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203049186505-versements-de-l-uimm-aux-syndicats-ce-que-les-enqueteurs-ont-etabli-614159.php