@nico31 : Votre intervention est plus que pertinente. De fait, le pape, comme pasteur universelle de l’Église, peut de toute évidence recevoir qui il veut et sans que nous ayons à lui en faire le reproche. Ce n’est certes pas le sens du présent article.
Dans le cas présent, c’est le pape, comme chef d’État, qui reçoit un candidat défait à une élection présidentielle et qui s’obstine à l’encontre de la communauté internationale et de toutes les instances constitutionnelles du pays, d’en reconnaitre les résultats. Ceci est un premier point : la rencontre d’un homme politique déçu et obstiné à ne pas accepter le verdict de la démocratie. Le second point a à voir avec ce qui se passe au Venezuela depuis qu’Hugo Chavez et son gouvernement ont pris le pouvoir.et dirige le pays. Washington et les oligarchies nationales n’ont pas accepté cette prise de contrôle des pouvoirs de l’État par les voies démocratiques démocratiques. Depuis cette première victoire, les moyens déployés par les adversaires ont été de toute nature. Des actions de sabotage, des tentatives d’assassinat, des tentatives de coups d’État, dont celui de 2002 etc. Ce monsieur Capriles, est depuis les tout début, un acteur important dans toutes ces actions de déstabilisation.
C’est ce personnage que le pape François, chef d’État du Vatican, reçoit avec tous les honneurs en audience officielle. Je vous renvoie au compte rendu donné par Religion digital :
Je m’excuse pour l’espagnol, mais les photos parlent déjà par elles-mêmes.
Dans ce cas précis, il ne s’agit pas, de toute évidence, d’une audience pastorale, mais d’une audience politique et là, le chef d’état qu’est le pape, s’immisce dans les affaires internes du Venezuela.Déjà en juin dernier il a eu l’occasion de parler de toutes ces choses avec le chef d’état du Venezuela, le président Maduro. Pour le reste, ses représentants au Venezuela peuvent lui fournir toute l’information nécessaire sur les divers sujets traités.
Avec tout mon respect