« Pouvez-vous comprendre que les pratiques modernes
productivistes d’élevage porcin assoiffent la terre, les plantes, la vie en
Bretagne. La Bretagne est assoiffée par vos entreprises. L’eau est sale. L’eau
est souillée. »
La « révolution verte », que vous dénoncez n’est pas un projet Breton , mais une politique
mené à l’échelle globale. Il visait avant tout à faire rentrer de force l’agriculture
dans la logique de la dette et du grand capital. Transformant massivement des
agriculteurs libres en salariés corvéables, en agriculteur endetté, ou en suicidé. Intéressez-vous
aux normes imposées par l’Union Européen et qui oblige ces entreprises à s’endetter
pour se mettre en conformité. A qui
profite le crime, et ne seriez-vous pas en train de tirer sur les ambulances ?
Les entreprises d’élevage intensif ne sont pas la cause,
mais la conséquence de cette politique mortifère. On ne soigne pas une maladie,
en traitant de ses symptômes. Il est affligeant de constater que les mêmes
politiques (et leurs satellites) qui ont massivement contribués à ce massacre
viennent donner des leçons d’écologie. A ce propos, pour qui tous les commentateurs
béats de cet article ont voté ces dernières décennies ?
De plus, taxer et supprimer des subventions est une logique
économique, et pas écologique. Il n’y a actuellement aucune solution politique alternative
crédible proposée.